« Abus de confiance (infraction) » : différence entre les versions
m Remplacement de texte : « ==History== » par « ==Histoire== » |
Aucun résumé des modifications |
||
(16 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[en:Breach of Trust (Offence)]] | [[en:Breach of Trust (Offence)]] | ||
{{Currency2| | {{Currency2|septembre|2021}} | ||
{{LevelZero}}{{HeaderOffences}} | {{LevelZero}}{{HeaderOffences}} | ||
{{OffenceBox | {{OffenceBox | ||
|OffenceTitle= | |OffenceTitle= Abus de confiance | ||
|OffencePage= | |OffencePage= Abus de confiance | ||
|Section=336 | |Section=336 | ||
| | |Acte={{OBCCC}} | ||
|CrownElection={{OBIndictableElection}} | |CrownElection={{OBIndictableElection}} | ||
|Jurisdiction={{OBJurisdictionAll-14Above}} | |Jurisdiction={{OBJurisdictionAll-14Above}} | ||
Ligne 34 : | Ligne 34 : | ||
{{ReverseOnusCirc}} | {{ReverseOnusCirc}} | ||
:'' | :''Empreintes digitales et photos'' | ||
{{IDCriminalAct|art. 336 {{DescrSec|336}}}} | {{IDCriminalAct|art. 336 {{DescrSec|336}}}} | ||
; | ; Interdictions de publication | ||
{{GeneralPubBan}} | {{GeneralPubBan}} | ||
; | ; Désignations des infractions | ||
{{DesignationHeader}} | {{DesignationHeader}} | ||
|- | |- | ||
Ligne 52 : | Ligne 52 : | ||
==Libellé de l'infraction== | ==Libellé de l'infraction== | ||
{{quotation2| | {{quotation2| | ||
; | ;Abus de confiance criminel | ||
336 | 336 Est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de quatorze ans quiconque, étant fiduciaire d’une chose quelconque à l’usage ou pour le bénéfice, en totalité ou en partie, d’une autre personne, ou pour un objet public ou de charité, avec l’intention de frauder et en violation de sa fiducie, détourne cette chose, en totalité ou en partie, à un usage non autorisé par la fiducie. | ||
R | S.R., ch. C-34, art. 296 | ||
|{{CCCSec2|336}} | |{{CCCSec2|336}} | ||
|{{NoteUp|336}} | |{{NoteUp|336}} | ||
Ligne 65 : | Ligne 65 : | ||
|- | |- | ||
|336 | |336 | ||
| | | violation de confiance | ||
|"{{ellipsis1}}, | |"{{ellipsis1}}, en tant que fiduciaire de [détails] pour l'usage ou le bénéfice de [personne] ou à des fins publiques ou caritatives, a détourné [détails], avec l'intention de frauder et en violation de sa fiducie, cette chose ou une partie de celle-ci à une utilisation qui n'est pas autorisée par la fiducie{{ToWit-Conduct}} {{contrary|336}}." | ||
{{DraftEnd}} | {{DraftEnd}} | ||
Ligne 72 : | Ligne 72 : | ||
{{ElementHeader}} | {{ElementHeader}} | ||
{{ElementLeft}} | {{ElementLeft}} | ||
{{Proving| | {{Proving|abus de confiance|336}}<ref> | ||
{{CanLIIRP|Solar|fqqw6|2012 SKQB 113 (CanLII)|392 Sask R 167}}{{perSKQB|Gabrielson J}}{{atL|fqqw6|10}}</ref> | {{CanLIIRP|Solar|fqqw6|2012 SKQB 113 (CanLII)|392 Sask R 167}}{{perSKQB|Gabrielson J}}{{atL|fqqw6|10}}</ref> | ||
{{InitialElements}} | {{InitialElements}} | ||
# {{box}} | # {{box}} le coupable était un fiduciaire de quelque chose ; | ||
# {{box}} | # {{box}} la relation fiduciaire était : | ||
## {{box}} | ## {{box}} « pour l'usage ou le bénéfice... d'une autre personne » ''ou'' | ||
## {{box}} | ## {{box}} « à des fins publiques ou caritatives » ; | ||
# {{box}} | # {{box}} le coupable a converti la chose à une utilisation spécifique ; | ||
# {{box}} | # {{box}} la conversion a été effectuée dans l'intention de frauder ; et | ||
# {{box}} | # {{box}} l'utilisation spécifique de la chose n'était « pas autorisée par la fiducie ». | ||
{{ElementEnd}} | {{ElementEnd}} | ||
Ligne 87 : | Ligne 87 : | ||
==Interprétation de l'infraction== | ==Interprétation de l'infraction== | ||
; « Privation » | |||
La privation est prouvée {{Tr}}« la privation impliquée dans l'abus de confiance est satisfaite sur preuve de préjudice, de préjudice ou de risque de préjudice aux intérêts économiques de la victime. »<ref> | |||
; | |||
{{CanLIIRP|Hammerling|1z1dn|1982 CanLII 223 (CSC)|[1982] 2 RCS 905}}{{perSCCDissent|McIntyre J}} | {{CanLIIRP|Hammerling|1z1dn|1982 CanLII 223 (CSC)|[1982] 2 RCS 905}}{{perSCCDissent|McIntyre J}} | ||
</ref> | </ref> | ||
; | ; « Fiduciaire » | ||
Il est essentiel de prouver que l'accusé était un fiduciaire ou qu'il était partie à l'infraction commise par un fiduciaire.<ref> | |||
{{CanLIIRP|Rosen|1fv1l|1985 CanLII 58 (CSC)|[1985] 1 RCS 83}}{{TheCourtSCC}} - | {{CanLIIRP|Rosen|1fv1l|1985 CanLII 58 (CSC)|[1985] 1 RCS 83}}{{TheCourtSCC}} - l'accusé a été accusé lui-même de fiduciaire, mais il a été allégué qu'il avait seulement aidé un fiduciaire. | ||
</ref> | </ref> | ||
L'article 2 définit le terme {{Tr}}« fiduciaire » comme {{Tr}}« une personne qui est déclarée fiduciaire par une loi ou qui est, en vertu d'une loi provinciale, fiduciaire, et, sans restreindre la généralité de ce qui précède, comprend un fiduciaire en vertu d'une fiducie expresse créée par acte, testament ou instrument écrit, ou par parole » ;<ref> [http://www.canlii.ca/t/7vf2#sec2 article 2]</ref> | |||
{{reflist|2}} | {{reflist|2}} | ||
=== | ===Norme de conduite=== | ||
Toutes les violations d'une norme de conduite ne suffisent pas à constituer cette infraction. Certaines infractions sont suffisamment mineures pour être traitées par la discipline professionnelle plutôt que par des poursuites criminelles.<Ref> | |||
{{CanLIIR|Senior|jflbs|2021 ONSC 2729 (CanLII)}}{{perONSC|Christie J}}{{AtL|jflbs|309}}<br> | {{CanLIIR|Senior|jflbs|2021 ONSC 2729 (CanLII)}}{{perONSC|Christie J}}{{AtL|jflbs|309}}<br> | ||
</ref> | </ref> | ||
Il doit y avoir une conduite qui constitue un « écart grave et marqué » par rapport à la norme de conduite et la conduite doit être examinée à la lumière des {{Tr}}« responsabilités de la fonction, de l'importance des objectifs publics et de la nature et de l'étendue de l'écart par rapport à ces responsabilités ».<Ref>{{ibid1|Senior}} at para 309<Br> | |||
{{ibid1|Senior}} at para 309<Br> | </ref> | ||
{{reflist|2}} | |||
==Participation de tiers== | ==Participation de tiers== | ||
{{seealso|Rôle de la victime et des tiers|Aides au témoignage pour les témoins jeunes, handicapés ou vulnérables}} | {{seealso|Rôle de la victime et des tiers|Aides au témoignage pour les témoins jeunes, handicapés ou vulnérables}} | ||
; | ; Aides au témoignage | ||
{{3rdPTestimonyAids}} | {{3rdPTestimonyAids}} | ||
; | ; Sur la constatation de culpabilité | ||
{{VictimHeader}} <!-- Sections / Notice of Agree / Notice of Restitution / Notice of VIS --> | {{VictimHeader}} <!-- Sections / Notice of Agree / Notice of Restitution / Notice of VIS --> | ||
|art. 336 {{DescrSec|336}} || || || |- | |art. 336 {{DescrSec|336}} || || || |- | ||
Ligne 148 : | Ligne 147 : | ||
{{NoCSOAvailable|C|art. 336 {{DescrSec|336}}}} | {{NoCSOAvailable|C|art. 336 {{DescrSec|336}}}} | ||
; | ; Peines Consécutives | ||
{{NoConsecutive}} | {{NoConsecutive}} | ||
Ligne 160 : | Ligne 159 : | ||
{{seealso|Ordonnances auxiliaires}} | {{seealso|Ordonnances auxiliaires}} | ||
; | ; Ordonnances spécifiques à une infraction | ||
{{AOrderHeader}} | {{AOrderHeader}} | ||
| [[Ordonnances ADN]] ||art. 336 {{DescrSec|336}}|| | | [[Ordonnances ADN]] ||art. 336 {{DescrSec|336}}|| | ||
* {{SecondDNA(AorB)|art. 336 {{DescrSec|336}}}} | * {{SecondDNA(AorB)|art. 336 {{DescrSec|336}}}} | ||
{{AOrderEnd}} | {{AOrderEnd}} | ||
; Ordonnances générales de détermination de la peine | ; Ordonnances générales de détermination de la peine | ||
{{GeneralSentencingOrders}} | {{GeneralSentencingOrders}} |
Dernière version du 5 novembre 2024 à 20:03
Cette page a été mise à jour ou révisée de manière substantielle pour la dernière fois septembre 2021. (Rev. # 31649) |
n.b.: Cette page est expérimentale. Si vous repérez une grammaire ou un texte anglais clairement incorrect, veuillez m'en informer à [email protected] et je le corrigerai dès que possible. |
Abus de confiance | |
---|---|
Art. 336 du Code criminel | |
élection / plaidoyer | |
choix du mode de poursuite | acte d’accusation |
Jurisdiction | cour prov. cour sup. av/ jury (*) |
disposition des actes d'accusation | |
dispositions disponible |
Ordonnances de probation (731(1)(a)) |
minimum | Aucun |
maximum | 14 ans incarcération |
Référence | |
Éléments d'infraction résumé des cas de la peine |
Aperçu
Les infractions relatives à la breach of trust se retrouvent dans la partie IX du Code Criminel relative aux « Infractions contre les droits de propriété ».
- Plaidoiries
Article d'infraction |
Type d'infractions |
Choix du mode de poursuite |
Élection de la défense l'art. 536(2) |
Enquête préliminaire |
---|---|---|---|---|
art. 336 [abus de confiance] | Infraction(s) criminelle(s) | (14 ans maximum) |
Les infractions sous l'art. art. 336 [abus de confiance] sont directement incriminables. Il existe une Élection de la Cour par la défense en vertu de l'art. 536(2) jusqu'au procès devant une cour provinciale, une cour supérieure avec juge seul (avec ou sans enquête préliminaire) ou une cour supérieure avec juge et jury (avec ou sans enquête préliminaire).
- Libérer
Infraction(s) | Avis de comparution par un agent de la paix l'art. 497 |
Comparution obligatoire de l'accusé sans arrestation l'art. 508(1), 512(1), ou 788 |
Liberer par un agent de la paix avec promesse l'art. 498, 499, et 501 |
Mise en liberté provisoire l'art. 515 à 519 |
Direct pour assister au test d'empreintes digitales, etc. Loi sur l'identification des criminels l'art. 2 ID des crim. |
---|---|---|---|---|---|
art. 336 [abus de confiance] |
Lorsqu'il est inculpé en vertu du art. 336 [abus de confiance], l'accusé peut recevoir une citation à comparaître sans être arrêté. S'il est arrêté, il peut être libéré par l'officier qui l'a arrêté en vertu de l'article 498 ou 499 sur la base d'un engagement assorti ou non de conditionl'art. Il peut également être libéré par un juge en vertu de l'article 515.
- Inversion du fardeau de la caution
Si la police décide de traduire l'accusé devant un juge conformément à l'art. 503, il y aura une présomption contre la mise en liberté sous caution (c'est-à-dire un inversion du fardeau de la preuve) si l'infraction, poursuivie par voie de mise en accusation, a été commise :
- en liberté sous l'art. 515 [libération sous caution], 679 ou 680 [libération en attendant l'appel ou la révision de l'appel] (l'art. 515(6)(a)(i));
- « au profit, sous la direction ou en association » avec une « organisation criminelle » (l'art. 515(6)(a)(ii));
- lorsque l'infraction concernait une arme, à savoir une arme à feu, une arbalète, une arme prohibée, une arme à autorisation restreinte, un dispositif prohibé, des munitions, des munitions prohibées ou une substance explosive, alors que l'accusé faisait l'objet d'une ordonnance d'interdiction empêchant la possession de ces éléments (l'art. 515(6)(a)(viii)) ; ou
- lorsque l'accusé n'est pas "un résident habituel du Canada" (l'art. 515(6)(b)).
Et, quel que soit le choix de la Couronne, si l’infraction alléguée en était une :
- lorsque l'infraction était une allégation de violence contre un "partenaire intime" et l'accusé avait déjà été reconnu coupable d'une infraction de violence contre un "partenaire intime" ( l'art. 515(6)(b.1));
- lorsque l'infraction alléguée est un manquement au sens de l'art. 145(2) à (5) tandis que (l'art. 515(6)(c));
- lorsque l'infraction commise (ou conspirée pour commettre) était une infraction à l'art. 5 à 7 de la LRCDAS qui est passible de l'emprisonnement à perpétuité (l'art. 515(6)(d));
- Empreintes digitales et photos
Un agent de la paix qui accuse une personne en vertu de art. 336 [abus de confiance] du Code peut exiger que cette personne se présente pour la prise d'empreintes digitales, de photographies ou d'autres enregistrements similaires qui sont utilisés pour l'identifier en vertu de la « Loi sur l'identification des criminels.
- Interdictions de publication
Pour toutes les poursuites pénales ou réglementaires, il existe une interdiction générale discrétionnaire de publication, à la demande de la Couronne, de la victime ou du témoin, afin d'interdire la publication de "toute information susceptible d'identifier la victime ou le témoin" en vertu de l'article 486.5(1), lorsque cela est "nécessaire" à la "bonne administration de la justice". D'autres interdictions de publication sont possibles, notamment l'interdiction de publier des preuves ou d'autres informations résultant d'une audience de mise en liberté sous caution (article 517), d'une enquête préliminaire (article 539) ou d'un procès avec jury (article 648). Dans toutes les poursuites intentées contre des adolescents, il existe une interdiction obligatoire de publier les renseignements qui tendent à identifier les jeunes accusés en vertu de l'article 110 de la LSJPA ou les jeunes victimes en vertu de l'article 111 de la LSJPA.
- Désignations des infractions
Infraction(s) | Admissible à l'écoute électronique l'art. 183 |
Infraction désignée comme délinquant dangereux l'art. 752 |
Sévices graves à la personne l'art. 752 |
Consentement du procureur général requis |
Infraction criminelle grave l'art. 36 LIPR |
---|---|---|---|---|---|
art. 336 [abus de confiance] |
Voir ci-dessous Ordres de condamnation annexes pour plus de détails sur les désignations relatives aux ordres de condamnation.
Libellé de l'infraction
- Abus de confiance criminel
336 Est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de quatorze ans quiconque, étant fiduciaire d’une chose quelconque à l’usage ou pour le bénéfice, en totalité ou en partie, d’une autre personne, ou pour un objet public ou de charité, avec l’intention de frauder et en violation de sa fiducie, détourne cette chose, en totalité ou en partie, à un usage non autorisé par la fiducie.
S.R., ch. C-34, art. 296
Projet de formulaire d'accusations
Préambules | ||
---|---|---|
"QUE [nom complet de l'accusé] est accusé d'avoir, entre le <DATE> jour de <MOIS>, <ANNÉE> et le <DATE> jour de <MOIS>, <ANNÉE>***, à ou près de <COMMUNAUTÉ/VILLE/VILLE>, <PROVINCE>, ... " OU | ||
« QUE [nom complet de l'accusé] est accusé d'avoir, le ou vers le <DATE> jour de <MOIS>, <ANNÉE>, à ou près de <COMMUNAUTÉ/VILLE/VILLE>, <PROVINCE>, ... » OU | ||
"ET DE PLUS, au même moment et au même endroit précités, il [ou elle]..." | ||
Article du Code | Objet de l'infraction | Projet de libellé |
336 | violation de confiance | "..., en tant que fiduciaire de [détails] pour l'usage ou le bénéfice de [personne] ou à des fins publiques ou caritatives, a détourné [détails], avec l'intention de frauder et en violation de sa fiducie, cette chose ou une partie de celle-ci à une utilisation qui n'est pas autorisée par la fiducie, à savoir : [comportement], contrairement à l'art. 336 du « Code criminel »." |
Preuve de l'infraction
Prouver abus de confiance selon l'art. 336 doit inclure :[1]
|
- ↑ R c Solar, 2012 SKQB 113 (CanLII), 392 Sask R 167, par Gabrielson J, au para 10
Interprétation de l'infraction
- « Privation »
La privation est prouvée [TRADUCTION] « la privation impliquée dans l'abus de confiance est satisfaite sur preuve de préjudice, de préjudice ou de risque de préjudice aux intérêts économiques de la victime. »[1]
- « Fiduciaire »
Il est essentiel de prouver que l'accusé était un fiduciaire ou qu'il était partie à l'infraction commise par un fiduciaire.[2]
L'article 2 définit le terme [TRADUCTION] « fiduciaire » comme [TRADUCTION] « une personne qui est déclarée fiduciaire par une loi ou qui est, en vertu d'une loi provinciale, fiduciaire, et, sans restreindre la généralité de ce qui précède, comprend un fiduciaire en vertu d'une fiducie expresse créée par acte, testament ou instrument écrit, ou par parole » ;[3]
- ↑ R c Hammerling, 1982 CanLII 223 (CSC), [1982] 2 RCS 905, (McIntyre J dissenting)
- ↑ R c Rosen, 1985 CanLII 58 (CSC), [1985] 1 RCS 83, par curiam - l'accusé a été accusé lui-même de fiduciaire, mais il a été allégué qu'il avait seulement aidé un fiduciaire.
- ↑ article 2
Norme de conduite
Toutes les violations d'une norme de conduite ne suffisent pas à constituer cette infraction. Certaines infractions sont suffisamment mineures pour être traitées par la discipline professionnelle plutôt que par des poursuites criminelles.[1] Il doit y avoir une conduite qui constitue un « écart grave et marqué » par rapport à la norme de conduite et la conduite doit être examinée à la lumière des [TRADUCTION] « responsabilités de la fonction, de l'importance des objectifs publics et de la nature et de l'étendue de l'écart par rapport à ces responsabilités ».[2]
- ↑
R c Senior, 2021 ONSC 2729 (CanLII), par Christie J, au para 309
- ↑ , ibid. at para 309
Participation de tiers
- Aides au témoignage
Certaines personnes qui témoignent ont le droit de demander l'utilisation d'aides au témoignage: Exclusion of Public (l'art. 486), Utilisation d'un écran de témoignage (l'art. 486), Accès à une personne de soutien pendant le témoignage (l'art. 486.1), Témoignage par lien vidéo à proximité (l'art. 486.2), Ordonnance d’interdiction de contre-interrogatoire par autoreprésentation (l'art. 486.3), et Ordonnance de sécurité des témoins (l'art. 486.7).
Un témoin, une victime ou un plaignant peut également demander une interdiction de publication (art. 486.4, 486.5) et/ou une ordonnance de non-divulgation de l'identité du témoin (art. 486.31). Voir également Interdictions de publication, ci-dessus ici.
- Sur la constatation de culpabilité
Article(s) | Avis d'entente à la victime l'art. 606(4.1) [SPIO] |
La victime est interrogée sur son intérêt pour l'accord l'art. 606(4.2) [5+ ans] |
Avis d'entente à la dédommagement l'art. 737.1 |
Avis de déclaration d'impact à la victime l'art. 722(2) |
---|---|---|---|---|
art. 336 [abus de confiance] | - |
Pour tout « acte criminel » passible d'une peine maximale « d'au moins 5 ans » (y compris les infractions visées à art. 336 [abus de confiance]), mais qui ne sont pas des infractions graves pour blessures corporelles , art. 606(4.2) exige que après avoir accepté un plaidoyer de culpabilité, le juge doit enquêter si « l'une des victimes avait informé le poursuivant de son désir d'être informé si une telle entente était conclue et, si tel est le cas, si des mesures raisonnables ont été prises pour informer cette victime de l'accord". À défaut de prendre des mesures raisonnables lors d'un plaidoyer de culpabilité, le poursuivant doit « dès que possible, prendre des mesures raisonnables pour informer la victime de l'accord et de l'acceptation du plaidoyer » (par. 606(4.3)).
Sous l'art. 738, un juge doit demander au ministère public avant de prononcer la peine si « des mesures raisonnables ont été prises pour donner aux victimes la possibilité d'indiquer si elles demandent restitution pour leurs pertes et dommages ».
Sous l'art. 722(2), le juge doit demander « dès que possible » avant de prononcer la peine auprès de la Couronne « si des mesures raisonnables ont été prises pour donner à la victime la possibilité de préparer » une déclaration de la victime . Cela comprendra toute personne « qui a subi, ou est soupçonnée d'avoir subi, un préjudice physique ou émotionnel, un dommage matériel ou une perte économique » à la suite de l'infraction. Les individus représentant une communauté touchée par le crime peuvent déposer une déclaration en vertu de l'art. 722.2.
Principes et fourchettes de détermination des peines
- Peines maximales
Infraction(s) | Élection de la couronne |
Pénalité maximale |
---|---|---|
art. 336 [abus de confiance] | N/A | 14 ans d'emprisonnement |
Les infractions en vertu de l'art. art. 336 [abus de confiance] sont directement passibles d'une mise en accusation. La peine maximale est de 14 ans d'emprisonnement.
- Peines minimales
Ces infractions ne sont pas assorties de peines minimales obligatoires.
- Dispositions disponibles
Offence(s) | Choix du mode de poursuite |
Absolution l'art. 730 |
Ordonnances de probation l'art. 731(1)(a) |
Amendes autonome l'art. 731(1)(b) |
Détenues sous garde l'art. 718.3, 787 |
Détenues sous garde and Probation l'art. 731(1)(b) |
Détenues sous garde and Amende l'art. 734 |
Ordonnances du sursis (ODS) l'art. 742.1 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
art. 336 [abus de confiance] | N/A |
En cas de condamnation en vertu de art. 336 [abus de confiance], une libération n'est pas disponible en vertu de l'art. 730(1) car il s'agit d'une « infraction pour laquelle une peine minimale est prévue par la loi ou d'une infraction punissable d'emprisonnement de quatorze ans ou de la réclusion à perpétuité ».
Les infractions en vertu de art. 336 [abus de confiance] ne sont pas « éligibles » à une ordonnances de sursis en vertu de l'art. 742.1(c), lorsqu'il est poursuivi par mise en accusation, la période maximale d'incarcération étant de 14 ans ou à perpétuité.
- Peines Consécutives
Il n'y a aucune exigence légale selon laquelle les peines doivent être consécutives.
Principes
Plages
- voir également: Abus de confiance (jurisprudence des peines)
Ordonnances de condamnation auxiliaires
- Ordonnances spécifiques à une infraction
Ordonnances | Condamnation | Description |
---|---|---|
Ordonnances ADN | art. 336 [abus de confiance] |
|
- Ordonnances générales de détermination de la peine
Ordonnance | Condamnation | Description |
---|---|---|
Ordonnance de non-communication pendant la détention du délinquant (l'art. 743.21) | tout | Le juge a le pouvoir discrétionnaire d'ordonner qu'il soit interdit au contrevenant « de communiquer... avec une victime, un témoin ou une autre personne » pendant sa détention, sauf s'il « estime [qu'il] est nécessaire » de communiquer avec eux. |
Ordonnances de restitution (l'art. 738) | tout | Une ordonnance discrétionnaire est disponible pour des éléments tels que la valeur de remplacement de la propriété ; les dommages matériels résultant d'un préjudice, de frais de fuite d'un conjoint ; ou certaines dépenses découlant de la commission d'une infraction aux articles 402.2 ou 403. |
Suramende pour la victime (l'art. 737) | tout | Une surtaxe discrétionnaire au titre de l'art. 737 de 30 % de toute amende imposée, de 100 $ par déclaration de culpabilité par procédure sommaire ou de 200 $ par déclaration de culpabilité par acte criminel. Si l'infraction survient à compter du 23 octobre 2013, l'ordonnance comporte des montants minimums plus faibles (15 %, 50 $ ou 100 $). |
- Ordonnances générales de confiscation
Confiscation | Condamnation | Description |
---|---|---|
Confiscation des produits de la criminalité (art. 462.37(1) ou (2.01)) | tout | Lorsque la culpabilité est établie pour un acte criminel en vertu du Code ou de la LRCDAS et que les biens sont des " produits de la criminalité " et que l'infraction a été " commise à l'égard de ces biens ", les biens sont confisqués au profit de Sa Majesté le Roi à la demande de la Couronne. NB : ne s'applique pas aux infractions sommaires. |
L'amende tenant lieu de confiscation (art. 462.37(3)) | tout | Lorsqu'une Cour est convaincue qu'une ordonnance de confiscation des produits de la criminalité en vertu de l'article 462.37(1) ou (2.01) peut être rendue, mais que les biens ne peuvent pas être "soumis à une ordonnance", la Cour "peut" ordonner une amende d'un "montant égal à la valeur des biens". En cas de non-paiement de l'amende, un jugement par défaut imposant une période d'incarcération sera rendu. |
La confiscation d'armes et d'armes à feu (art. 491). 491) | tout | Lorsqu'il y a déclaration de culpabilité pour une infraction où une "arme, une imitation d'arme à feu, un dispositif prohibé, toute munition, toute munition prohibée ou une substance explosive a été utilisée lors de la commission de [l'] infraction et que cette chose a été saisie et détenue", ou "qu'une personne a commis une infraction qui implique, ou dont l'objet est une arme à feu, une arbalète, une arme prohibée, une arme à autorisation restreinte, un dispositif prohibé, des munitions, des munitions prohibées ou une substance explosive a été saisi et détenu, que l'objet est une arme énumérée ou que l'objet connexe est lié à l'infraction", alors il y aura une ordonnance de confiscation "obligatoire". Cependant, en vertu de l'article 491(2), si le propriétaire légitime "n'a pas participé à l'infraction" et que le juge n'a "aucun motif raisonnable de croire que l'objet serait ou pourrait être utilisé pour commettre une infraction", l'objet doit être restitué au propriétaire légitime. |
Confiscation de biens infractionnels (art. 490. 1) | tout | En cas de déclaration de culpabilité pour un acte criminel, " tout bien est un bien infractionnel " lorsque a) un acte criminel est commis en vertu de la présente loi ou de la Loi sur la corruption d'agents publics étrangers, b) il est utilisé de quelque manière que ce soit dans le cadre de la perpétration d'une telle infraction, ou c) il est destiné à être utilisé dans le cadre de la perpétration d'une telle infraction. Ces biens doivent être confisqués au profit de Sa Majesté du chef de la province. NB : ne s'applique pas aux infractions sommaires. |
Suspensions de casier et pardons
Les condamnations au titre de art. 336 [abus de confiance] peuvent faire l'objet d'une suspension du casier conformément aux articles 3 et 4 de la Loi sur le casier judiciaire 5 ans après l'expiration de la peine pour les infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et 10 ans après l'expiration de la peine pour toutes les autres infractionl'art. Le délinquant ne peut pas voir son casier suspendu s'il a été (1) reconnu coupable d'au moins trois infractions passibles d'une peine maximale d'emprisonnement à perpétuité, et (2) pour chacune de ces trois infractions, il a été "condamné à une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus".(Traduit par Google Traduction)
Histoire
- Criminal Code, 1953-54
- Criminal breach of trust
282 Every one who, being a trustee of anything for the use or benefit, whether in whole or in part, of another person, or for a public or charitable purpose, converts, with intent to defraud and in violation of his trust, that thing or any part of it to a use that is not authorized by the trust is guilty of an indictable offence and is liable to imprisonment for fourteen years.
–
- Criminal Code, 1892
- Criminal breach of trust
363 Every one is guilty of an indictable offence and liable to seven years' imprisonmment who, being a trustee of any property for the use or benefit, either in whole or in part, of some other person, or for any public or charitable purpose, with intent to defraud, and in violation of his trust, converts anything of which he is trustee to any use not authorized by the trust.
–
Voir également
- Related Offences
- Pre-Trial and Trial Issues
|
- 2021
- Categories
- Droit pénal
- Détermination de la peine
- Infractions
- Avis de règlement à la victime
- Infractions nécessitant un avis à la victime
- Infractions passibles d'une peine maximale de 14 ans
- Infractions directement punissables
- Infractions sans minimum obligatoire
- Infractions désignées secondaires pour les ordonnances d'ADN
- Infractions contre les biens