« Limitations de l'accès à la divulgation » : différence entre les versions

De Le carnet de droit pénal
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==Principes généraux==
==Principes généraux==
{{seealso|Crown Duty to Disclose}}
{{seealso|Obligation de la Couronne de divulguer}}
Normally, the Crown must give the accused copies of disclosure without conditions. Any deviation, such as imposing "trust conditions" or undertakings, must be justified by the Crown.<ref>
Normalement, la Couronne doit remettre à l'accusé des copies de la communication sans conditions. Tout écart, tel que l'imposition de « conditions de confiance » ou d'engagements, doit être justifié par la Couronne.<ref>
{{CanLIIRP|Mercer|g08dw|1992 CanLII 7230 (NLSCTD)|105 Nfld. & PEIR 1; 331 APR 1 (Nfld. T.D.)}}{{perNLSC| AyIward J}}<br>
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{{CanLIIRP|Little|5qv1|2001 ABPC 13 (CanLII)|82 CRR (2d) 318}}{{perABPC|Meagher J}}{{atsL|5qv1|33| to 34}}<br>
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The "facts and complexity" of the case should dictate the "nature and extent" of the crown disclosure.<ref>
Les « faits et la complexité » de l'affaire devraient dicter la « nature et l'étendue » de la divulgation par la Couronne.<ref>
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When considering whether to impose any restrictions on disclosing sensitive materials, a balance of factors are considered including the right to full answer and defence, privacy rights of third parties, and the administration of justice.<ref>
Lorsqu'on envisage d'imposer des restrictions à la divulgation de documents sensibles, un équilibre de facteurs est pris en compte, notamment le droit à une réponse et une défense pleine et entière, le droit à la vie privée des tiers et l'administration de la justice.<ref>
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Version du 30 juin 2024 à 20:09

Ang

Fr

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Principes généraux

Voir également: Obligation de la Couronne de divulguer

Normalement, la Couronne doit remettre à l'accusé des copies de la communication sans conditions. Tout écart, tel que l'imposition de « conditions de confiance » ou d'engagements, doit être justifié par la Couronne.[1]

Les « faits et la complexité » de l'affaire devraient dicter la « nature et l'étendue » de la divulgation par la Couronne.[2]

Lorsqu'on envisage d'imposer des restrictions à la divulgation de documents sensibles, un équilibre de facteurs est pris en compte, notamment le droit à une réponse et une défense pleine et entière, le droit à la vie privée des tiers et l'administration de la justice.[3]

  1. R c Mercer, 1992 CanLII 7230 (NLSCTD), 105 Nfld. & PEIR 1; 331 APR 1 (Nfld. T.D.), par AyIward J
    R c Little, 2001 ABPC 13 (CanLII), 82 CRR (2d) 318, par Meagher J, aux paras 33 to 34
    Christopher Sherrin and Philip Downes, “The Criminal Lawyers’ Guide to Disclosure and Production” (Aurora: Canada Law Book Inc, 2000) at 53
  2. R c Petten, 1993 CanLII 7763 (NL CA), 81 CCC (3d) 347, par Gushue JA, au para 8
    R c Luff, 1992 CanLII 7113 (NL CA), 11 CRR (2d) 356, par Gushue JA
  3. R c Blencowe, 1997 CanLII 12287 (ON SC), 118 CCC (3d) 529, par Watt J

Undertakings and Trust Conditions

The discretionary imposition of explicit conditions upon defence counsel is reviewable by the court.[1]

The Crown has an obligation to protect the privacy of victims when affecting disclosure obligations.[2]

A court may also order "trust conditions" to be binding upon a self-represented accused.[3]

Requirements to Return Disclosure

A trust condition requiring defence counsel to return all disclosure to the Crown should the accused obtain new counsel is not unreasonble.[4] Under this condition, the Crown's refusal to make a second copy for new counsel does not breach the duty to disclose.[5]

Experts

Where access is given for the purpose of analysis by a defence expert, the court may order that the expert be identified.[6]

Excessive Conditions

Where the conditions of an undertaking are too onerous, they may be in violation of the Charter including the right to full answer and defence.[7] Remedy can include judicial direction to amend the proposed undertaking.[8]

Example undertakings: R c Floria, 2008 CanLII 57160 (ON SC), par Croll J

  1. R c WAO, 2001 SKCA 64 (CanLII), 154 CCC (3d) 537, par Cameron JA, au para 17
    R c Vokey, 1991 CanLII 6987 (NLSCTD), (1991), par Bartlett J, au p. 18 ("The manner of disclosure must, for now, be regarded as one of reviewable discretion on the part of Crown counsel. It ought generally to be accomplished by the delivery of photostatic copies of the materials required to be disclosed. There will be circumstances where the provision of photostatic copies is not desirable.")
  2. R c Smith, 1994 CanLII 5076 (SKQB), [1994] SJ 38, par Walker J
  3. R c Muirhead, 1995 CanLII 4064 (SK CA), 134 WAC 242, par Jackson JA
  4. R c Barbour, 2017 ABCA 231 (CanLII), par curiam (3:0), au para 33
  5. , ibid.
  6. e.g. R c Hathway, 2006 SKQB 206 (CanLII), par Rothery J
  7. R c Mohammed, 2007 CanLII 5151 (ON SC), 152 CRR (2d) 129, par Dawson J
  8. e.g. , ibid.

Defence Obligations Accepting Disclosure

The defence must be made aware of the existence of all disclosure including circumstances where the Crown exercises discretion not to release certain parts of it.[1]

  1. R c Petten, 1993 CanLII 7763 (NL CA), 81 CCC (3d) 347, par Gushue JA, au para 8

Limiter les vidéos sensibles

Dans les cas sensibles d'agression sexuelle impliquant un accusé non représenté, l'obligation de la Couronne de divulguer les déclarations vidéo d'une plaignante peut être satisfaite en autorisant leur visionnage au bureau de la Couronne, à condition qu'il n'y ait aucune possibilité raisonnable d'entraver le droit à une réponse complète et défense.[1]

  1. e.g. R c Papageorgiou, 2003 CanLII 52155 (ON CA), 176 CCC (3d) 246, par curiam

Limiter la pornographie juvénile

Voir également: Types de documents à divulguer

La loi ne précise pas si la défense doit obtenir des copies de la pédopornographie présumée afin de préparer sa défense.

Il est reconnu que les images pédopornographiques « ne représentent pas le crime – elles sont le crime ».[1]

La possession et l'accès à de la pornographie juvénile sont autorisés en vertu de l'art. 163.1(6) :

163.1
[omis (1), (2), (3), (4), (4.1), (4.2), (4.3) and (5)]

Moyen de défense

(6) Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction au présent article si les actes qui constitueraient l’infraction :

a) ont un but légitime lié à l’administration de la justice, à la science, à la médecine, à l’éducation ou aux arts;
b) ne posent pas de risque indu pour les personnes âgées de moins de dix-huit ans.

[omis (7)]
1993, ch. 46, art. 2; 2002, ch. 13, art. 5; 2005, ch. 32, art. 7; 2012, ch. 1, art. 17; 2015, ch. 23, art. 7

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 163.1(6)

Les tribunaux sont divisés sur la forme que devrait prendre la divulgation de matériels présumés pédopornographiques afin de satisfaire aux obligations de divulgation. Certaines juridictions ont estimé que la divulgation des enregistrements doit être faite dans son intégralité sous réserve d'un engagement restrictif.[2] D'autres ont estimé qu'il suffisait de permettre simplement à l'avocat de l'accusé d'examiner les documents dans un cadre privé et contrôlé. La défense n'a donc pas droit à une copie des documents.[3]

Lorsque la défense demande des copies miroir des disques durs pour effectuer sa propre analyse médico-légale, la Couronne est tenue de les fournir.[4]

Les tribunaux d'Angleterre et du Pays de Galles ont autorisé la divulgation limitée de pornographie juvénile aux avocats de la défense pour préparer le procès.[5]

  1. R c Hunt, 2002 ABCA 155 (CanLII), 166 CCC (3d) 392, par curiam, au para 16
  2. R c Blencowe, 1997 CanLII 12287 (ON SC), 118 CCC (3d) 529, par Watt J
    R c Garbett, 2007 ONCJ 576 (CanLII), 165 CRR (2d) 165, par MacDonnell J, au para 9
    R c Cassidy, 2004 CanLII 14383 (ON CA), , 69 OR (3d) 585, par curiam
  3. R c WAO, 2001 SKCA 64 (CanLII), 154 CCC (3d) 537, par Cameron JA, aux paras 32 to 34 - re video tape of sex assault
    R c Papageorgiou, 2003 CanLII 52155 (ON CA), 176 CCC (3d) 246, par curiam - re video tape statements
  4. R c Cassidy, 2004 CanLII 14383 (ON CA), 182 CCC (3d) 294, par curiam
  5. see Crown Prosecution Service v LR [2010] EWCA Crim 924 (28 April 2010) URL: http://www.bailii.org/ew/cases/EWCA/Crim/2010/924.html

Self-represented Accused

Self-represented accused are generally entitled to the same materials as counsel except where "safety, security or privacy interests of any person" are endangered. [1]

However, the courts may restrict a self-represented accused's access to disclosure in certain circumstances.[2]

Where the accused has a history of inappropriate use of disclosure it may be appropriate to impose restrictions such as:[3]

  • accessing disclosure at the crown office in a private setting. No copies can be made but they may take notes;
  • accessing a copy of disclosure kept in the courtroom during trial;
  • keeping copies of transcripts and exhibits;
  1. e.g. see R c Papageorgiou, 2003 CanLII 52155 (ON CA), 176 CCC (3d) 246, par curiam
  2. R c Kelly, 2015 ABCA 200 (CanLII), 325 CCC (3d) 136, par curiam, aux paras 6 and 7
  3. , ibid., au para 7