« Restitution des objets saisis aux propriétaires légitimes » : différence entre les versions

De Le carnet de droit pénal
 
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p. ex. voir {{CanLIIRP|Du|1jh52|2004 ABQB 937 (CanLII)|378 AR 145}}{{perABQB| Macklin J}}
p. ex. voir {{CanLIIRP|Du|1jh52|2004 ABQB 937 (CanLII)|378 AR 145}}{{perABQB| Macklin J}}
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Ce pouvoir découle de l'autorité accessoire du tribunal en vertu du par. 24(1) de la « Charte ».<ref>
Ce pouvoir découle de l'autorité accessoire du tribunal en vertu du par. 24(1) de la {{Tr}}« Charte ».<ref>
{{ibid1|Du}}{{atL|1jh52|9}}<br>
{{ibid1|Du}}{{atL|1jh52|9}}<br>
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; Application for order of return
; Demande de remise
(7) A person from whom anything has been seized may, after the expiration of the periods of detention provided for or ordered under subsections (1) to (3) {{AnnSec4|490(1) to (3)}} and on three clear days notice to the Attorney General, apply summarily to
(7) La personne qui, au moment de la saisie, avait la possession d’une chose saisie peut, à l’expiration des périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci et en donnant un avis de trois jours francs au procureur général, demander d’une façon sommaire :
:(a) a judge of a superior court of criminal jurisdiction or a judge as defined in section 552 {{AnnSec5|552}}, where a judge ordered the detention of the thing seized under subsection (3) {{AnnSec4|490(3)}}, or
:a) à un juge d’une cour supérieure de juridiction criminelle ou à un juge au sens de l’article 552, lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose demandée en vertu du paragraphe (3);
:(b) a justice, in any other case,
:b) à un juge de paix, dans tout autre cas,
 
de rendre une ordonnance conformément à l’alinéa (9)c) à l’effet que la chose saisie lui soit rendue.
 
;Exception
(8) Un juge d’une cour supérieure de juridiction criminelle ou un juge au sens de l’article 552, lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose saisie en vertu du paragraphe (3) ou un juge de paix, dans tout autre cas, peut permettre qu’une demande soit présentée en vertu du paragraphe (7) avant l’expiration des délais qui y sont mentionnés lorsqu’il est convaincu qu’un préjudice sérieux sera causé s’il n’accepte pas qu’une telle demande soit présentée.


for an order under paragraph (9)(c) {{AnnSec4|490(9)(c)}} that the thing seized be returned to the applicant.
<br>
<br>
; Exception
{{removed|(9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)}}
(8) A judge of a superior court of criminal jurisdiction or a judge as defined in section 552 {{AnnSec5|552}}, where a judge ordered the detention of the thing seized under subsection (3) {{AnnSec4|490(3)}}, or a justice, in any other case, may allow an application to be made under subsection (7) {{AnnSec4|490(7)}} prior to the expiration of the periods referred to therein where he is satisfied that hardship will result unless the application is so allowed.
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490;
<br>
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 73{{LegHistory90s|1994, ch. 44}}, art. 38{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 50{{LegHistory00s|2008, ch. 18}}, art. 14{{LegHistory10s|2017, ch. 7}}, art. 63(F)
{{removed|(9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) and (18)}}
 
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. C-46}}, s. 490;
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. 27 (1st Supp.)}}, s. 73;
{{LegHistory90s|1994, c. 44}}, s. 38;
{{LegHistory90s|1997, c. 18}}, s. 50;
{{LegHistory00s|2008, c. 18}}, s. 14.
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{{removed|(1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7), (8), (9) and (9.1)}}
; Application for order of return
; Demande du propriétaire légitime
(10) Subject to this or any other Act of Parliament, a person, other than a person who may make an application under subsection (7) {{AnnSec4|490(7)}}, who claims to be the lawful owner or person lawfully entitled to possession of anything seized and brought before or reported to a justice under section 489.1 {{AnnSec4|489.1}} may, at any time, on three clear days’ notice to the Attorney General and the person from whom the thing was seized, apply summarily to:
(10) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, une personne, autre que celle qui peut faire une demande en vertu du paragraphe (7), qui prétend être le propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession d’une chose saisie et apportée devant un juge de paix ou dont on a rendu compte aux termes de l’article 489.1 peut, à tout moment, après avis de trois jours francs au procureur général et à la personne qui, au moment de la saisie, en avait la possession, demander d’une manière sommaire :
:(a) a judge as defined in subsection (7) {{AnnSec4|490(7)}} when a judge ordered the detention of the thing seized under subsection (3) {{AnnSec4|490(3)}}, or
:a) à un juge visé au paragraphe (7), lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose saisie en vertu du paragraphe (3);
:(b) a justice, in any other case, ordered that the thing seized be returned to the applicant.
:b) à un juge de paix, dans tout autre cas,
 
d’ordonner que la chose détenue lui soit rendue.


{{removed|(11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) and (18)}}
{{removed|(11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)}}
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. C-46}}, s. 490;  
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490;
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. 27 (1st Supp.)}}, s. 73;
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 73{{LegHistory90s|1994, ch. 44}}, art. 38{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 50{{LegHistory00s|2008, ch. 18}}, art. 14{{LegHistory10s|2017, ch. 7}}, art. 63(F)
{{LegHistory90s|1994, c. 44}}, s. 38;
{{LegHistory90s|1997, c. 18}}, s. 50;
{{LegHistory00s|2008, c. 18}}, s. 14.


|{{CCCSec2|490}}
|{{CCCSec2|490}}
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}}


Pour un examen de l'art. 490, voir {{CanLIIRP|Raponi|1hgvw|2004 CSC 50 (CanLII)|[2004] 3 RCS 35}}{{perSCC-H|juge en chef McLachlin}}.
Pour un examen de l'art. 490, voir {{CanLIIRP|Raponi|1hgvs|2004 CSC 50 (CanLII)|[2004] 3 RCS 35}}{{perSCC-H|juge en chef McLachlin}}.


{{reflist|2}}
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; Restitution of thing or report
;Remise des biens ou rapports
489.1 (1) Subject to this or any other Act of Parliament, if a peace officer has seized anything under a warrant issued under this Act, under section 487.11 or 489, or otherwise in the execution of duties under this or any other Act of Parliament, the peace officer shall, as soon as is practicable,
489.1 (1) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, l’agent de la paix qui a saisi des biens en vertu d’un mandat décerné sous le régime de la présente loi, en vertu des articles 487.11 ou 489 ou autrement dans l’exercice des fonctions que lui confère la présente loi ou une autre loi fédérale prend, dans les plus brefs délais possible, les mesures ci-après à l’égard des choses saisies :
:(a) return the thing seized, on being issued a receipt for it, to the person lawfully entitled to its possession and report to a justice having jurisdiction in respect of the matter and, in the case of a warrant, jurisdiction in the province in which the warrant was issued, if the peace officer is satisfied that
:a) il les remet, sur remise d’un reçu, à la personne qui a droit à leur possession légitime et en fait rapport à un juge de paix compétent et, dans le cas où un mandat a été décerné, qui est compétent dans la province où celui-ci a été décerné, s’il est convaincu :
::(i) there is no dispute as to who is lawfully entitled to possession of the thing seized, and
::(i) d’une part, qu’il n’y a aucune contestation quant à leur possession légitime,
::(ii) the continued detention of the thing seized is not required for the purposes of any investigation or a preliminary inquiry, trial or other proceeding; or
::(ii) d’autre part, que leur détention n’est pas nécessaire aux fins d’enquête, d’enquête préliminaire, de procès ou autres procédures;
:(b) bring the thing seized before a justice referred to in paragraph (a), or report to the justice that the thing has been seized and is being detained, to be dealt with in accordance with subsection 490(1), if the peace officer is not satisfied as described in subparagraphs (a)(i) and (ii).
:b) il les apporte devant le juge de paix visé à l’alinéa a) ou lui fait rapport du fait qu’elles ont été saisies et qu’elles sont détenues, s’il n’est pas convaincu de l’existence des circonstances visées aux sous-alinéas a)(i) et (ii), pour qu’il en soit disposé en conformité avec le paragraphe 490(1).


; Person other than peace officer
;Personne autre qu’un agent de la paix
(2) Subject to this or any other Act of Parliament, if a person other than a peace officer has seized anything under a warrant issued under this Act, under section 487.11 or 489, or otherwise in the execution of duties under this or any other Act of Parliament, that person shall, as soon as is practicable and so that the thing seized may be dealt with in accordance with subsection 490(1),
(2) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou d’une autre loi fédérale, la personne qui n’est pas un agent de la paix et qui a saisi des choses en vertu d’un mandat décerné sous le régime de la présente loi, en vertu des articles 487.11 ou 489 ou autrement dans l’exercice des fonctions que lui confère la présente loi ou une autre loi fédérale prend, dans les plus brefs délais possible, l’une des mesures ci-après à l’égard des choses saisies pour qu’il en soit disposé en conformité avec le paragraphe 490(1) :
:(a) bring the thing before a justice having jurisdiction in respect of the matter and, in the case of a warrant, jurisdiction in the province in which the warrant was issued; or
:a) il les apporte devant un juge de paix compétent et, dans le cas où un mandat a été décerné, qui est compétent dans la province où celui-ci a été décerné;
:(b) report to the justice referred to in paragraph (a) that the thing has been seized and is being detained.
:b) il fait rapport au juge de paix visé à l’alinéa a) du fait qu’elles ont été saisies et qu’elles sont détenues.


{{removed|(3)}}
{{removed|(3)}}


R.S., 1985, c. 27 (1st Supp.), s. 72;
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 72{{LegHistory90s|1993, ch. 40}}, art. 17{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 49{{LegHistory20s|2022, ch. 17}}, art. 26
1993, c. 40, s. 17;
 
1997, c. 18, s. 49;
{{LegHistory20s|2022, c. 17}}, s. 26.
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|{{CCCSec2|489.1}}
|{{CCCSec2|489.1}}
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{{removed|(1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7) and (8)}}     
{{removed|(1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7) et (8)}}     
; Disposal of things seized
; Disposition des choses saisies
(9) Subject to this or any other Act of Parliament, if
(9) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale :
:(a) a judge referred to in subsection (7) {{AnnSec4|490(7)}}, where a judge ordered the detention of anything seized under subsection (3) {{AnnSec4|490(3)}}, or
:a) le juge visé au paragraphe (7), lorsqu’un juge a ordonné la détention d’une chose saisie en application du paragraphe (3);
:(b) a justice, in any other case,<br>
:b) le juge de paix, dans tout autre cas,


is satisfied that the periods of detention provided for or ordered under subsections (1) to (3) {{AnnSec4|490(1) to (3)}} in respect of anything seized have expired and proceedings have not been instituted in which the thing detained may be required or, where those periods have not expired, that the continued detention of the thing seized will not be required for any purpose mentioned in subsection (1) {{AnnSec4|490(1)}} or (4) {{AnnSec4|490(4)}}, he shall
qui est convaincu que les périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci sont terminées et que des procédures à l’occasion desquelles la chose détenue peut être requise n’ont pas été engagées ou, si ces périodes ne sont pas terminées, que la détention de la chose saisie ne sera pas requise pour quelque fin mentionnée au paragraphe (1) ou (4), doit :
:(c) if possession of it by the person from whom it was seized is lawful, order it to be returned to that person, or
:c) en cas de légalité de la possession de cette chose par la personne entre les mains de qui elle a été saisie, ordonner qu’elle soit retournée à cette personne;
:(d) if possession of it by the person from whom it was seized is unlawful and the lawful owner or person who is lawfully entitled to its possession is known, order it to be returned to the lawful owner or to the person who is lawfully entitled to its possession,<br>
:d) en cas d’illégalité de la possession de cette chose par la personne entre les mains de qui elle a été saisie, ordonner qu’elle soit retournée au propriétaire légitime ou à la personne ayant droit à la possession de cette chose, lorsqu’ils sont connus;
 
en cas d’illégalité de la possession de cette chose par la personne entre les mains de qui elle a été saisie, ou si nul n’en avait la possession au moment de la saisie, et lorsque ne sont pas connus le propriétaire légitime ni la personne ayant droit à la possession de cette chose, le juge peut en outre ordonner qu’elle soit confisquée au profit de Sa Majesté; il en est alors disposé selon les instructions du procureur général ou autrement en conformité avec le droit applicable.
 
;Exception
(9.1) Malgré le paragraphe (9), le juge ou le juge de paix visé aux alinéas 9a) ou b) peut, lorsque les périodes de détention visées aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci sont terminées et que des procédures pour lesquelles la chose détenue peut être requise n’ont pas été engagées, ordonner, s’il est convaincu que les intérêts de la justice le justifient, la prolongation de la détention pour la période qu’il estime nécessaire pour l’application des paragraphes (1) ou (4).


and may, if possession of it by the person from whom it was seized is unlawful, or if it was seized when it was not in the possession of any person, and the lawful owner or person who is lawfully entitled to its possession is not known, order it to be forfeited to Her Majesty, to be disposed of as the Attorney General directs, or otherwise dealt with in accordance with the law.
<br>
; Exception
(9.1) Notwithstanding subsection (9) {{AnnSec4|490(9)}}, a judge or justice referred to in paragraph (9)(a) {{AnnSec4|490(9)(a)}} or (b) {{AnnSec4|490(9)(b)}} may, if the periods of detention provided for or ordered under subsections (1) to (3) {{AnnSec4|490(1) to (3)}} in respect of a thing seized have expired but proceedings have not been instituted in which the thing may be required, order that the thing continue to be detained for such period as the judge or justice considers necessary if the judge or justice is satisfied
:(a) that the continued detention of the thing might reasonably be required for a purpose mentioned in subsection (1) {{AnnSec4|490(1)}} or (4) {{AnnSec4|490(4)}}; and
:(b) that it is in the interests of justice to do so.


{{removed|(10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) and (18)}}     
{{removed|(10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)}}     
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. C-46}}, s. 490;  
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490;
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. 27 (1st Supp.)}}, s. 73;
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 73{{LegHistory90s|1994, ch. 44}}, art. 38{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 50{{LegHistory00s|2008, ch. 18}}, art. 14{{LegHistory10s|2017, ch. 7}}, art. 63(F)
{{LegHistory90s|1994, c. 44}}, s. 38;
{{LegHistory90s|1997, c. 18}}, s. 50;
{{LegHistory00s|2008, c. 18}}, s. 14.
{{Annotation}}
{{Annotation}}
|{{CCCSec2|490}}
|{{CCCSec2|490}}
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L'article 490(9) permet la restitution des biens lorsque (1) « le délai de détention est expiré et aucune procédure n'a été engagée » ou lorsque (2) « le délai n'est pas expiré mais l'objet n'est pas nécessaire à une enquête ou à une procédure »<ref>
L'article 490(9) permet la restitution des biens lorsque (1) « le délai de détention est expiré et aucune procédure n'a été engagée » ou lorsque (2) « le délai n'est pas expiré mais l'objet n'est pas nécessaire à une enquête ou à une procédure »<ref>
{{CanLIIRP|Raponi|1hgvw|2004 CSC 50 (CanLII)|[2004] 3 RCS 35, [2004] SCJ No 48}}{{perSCC-H|juge en chef McLachlin}}<br>
{{CanLIIRP|Raponi|1hgvs|2004 CSC 50 (CanLII)|[2004] 3 RCS 35, [2004] SCJ No 48}}{{perSCC-H|juge en chef McLachlin}}<br>
voir aussi {{CanLIIRP|West|1lhd8|2005 CanLII 30052 (ON CA)|[2005] OJ No 3548}}{{perONCA|juge Weiler}}<br>
voir aussi {{CanLIIRP|West|1lhd8|2005 CanLII 30052 (ON CA)|[2005] OJ No 3548}}{{perONCA|juge Weiler}}<br>
</ref>
</ref>


L'article (9.1) est connu sous le nom de « règle de l'expiration » qui permet de demander une nouvelle détention lorsque la précédente l'ordonnance de détention a expiré et aucune accusation n'a été portée.
L'article (9.1) est connu sous le nom de {{Tr}}« règle de l'expiration » qui permet de demander une nouvelle détention lorsque la précédente l'ordonnance de détention a expiré et aucune accusation n'a été portée.


Si toutefois la période de détention n'a pas expiré, il faut alors tenir compte de l'article 490(5) :
Si toutefois la période de détention n'a pas expiré, il faut alors tenir compte de l'article 490(5) :
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{{removed|(1), (2), (3), (3.1) and (4)}}     
{{removed|(1), (2), (3), (3.1) et (4)}}     
; Where continued detention no longer required
; Lorsque la détention continue n’est plus requise
(5) Where at any time before the expiration of the periods of detention provided for or ordered under subsections (1) to (3) {{AnnSec4|490(1) to (3)}} in respect of anything seized, the prosecutor, or the peace officer or other person having custody of the thing seized, determines that the continued detention of the thing seized is no longer required for any purpose mentioned in subsection (1) {{AnnSec4|490(1)}} or (4) {{AnnSec4|490(4)}}, the prosecutor, peace officer or other person shall apply to
(5) Lorsque, à tout moment avant l’expiration des périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en vertu de ceux-ci à l’égard d’une chose saisie, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde décide que la détention de la chose saisie n’est plus requise aux fins visées au paragraphe (1) ou (4), il doit présenter une demande :
:(a) a judge of a superior court of criminal jurisdiction or a judge as defined in section 552 {{AnnSec5|552}}, where a judge ordered its detention under subsection (3) {{AnnSec4|490(3)}}, or
:a) à un juge d’une cour supérieure de juridiction criminelle ou à un juge au sens de l’article 552, lorsqu’un juge a ordonné sa détention en application du paragraphe (3);
:(b) a justice, in any other case,<br>
:b) à un juge de paix, dans tout autre cas.
who shall, after affording the person from whom the thing was seized or the person who claims to be the lawful owner thereof or person entitled to its possession, if known, an opportunity to establish that he is lawfully entitled to the possession thereof, make an order in respect of the property under subsection (9) {{AnnSec4|490(9)}}.
 
<br>
Le juge ou juge de paix doit, après avoir donné à la personne qui, au moment de la saisie, avait la possession de cette chose, ou à celui qui prétend être son propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession de celle-ci, s’ils sont connus, l’occasion de démontrer qu’ils ont droit à la possession de cette chose, rendre une ordonnance à l’égard du bien en application du paragraphe (9).
; Idem
 
(6) Where the periods of detention provided for or ordered under subsections (1) to (3) {{AnnSec4|490(1) to (3)}} in respect of anything seized have expired and proceedings have not been instituted in which the thing detained may be required, the prosecutor, peace officer or other person shall apply to a judge or justice referred to in paragraph (5)(a) {{AnnSec4|490(5)(a)}} or (b) {{AnnSec4|490(5)(b)}} in the circumstances set out in that paragraph, for an order in respect of the property under subsection (9) {{AnnSec4|490(9)}} or (9.1) {{AnnSec4|490(9.1)}}.
;Idem
(6) Lorsque les périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci à l’égard d’une chose saisie sont terminées et qu’aucune procédure pour laquelle elle aurait pu être requise n’a été engagée, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde doit demander au juge ou au juge de paix visé à l’alinéa 5a) ou b), dans les circonstances qui y sont établies, de rendre une ordonnance à l’égard du bien en application du paragraphe (9) ou (9.1).


{{removed|(7), (8), (9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) and (18)}}     
{{removed|(7), (8), (9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)}}     
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. C-46}}, s. 490;  
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490;
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. 27 (1st Supp.)}}, s. 73;
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 73{{LegHistory90s|1994, ch. 44}}, art. 38{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 50{{LegHistory00s|2008, ch. 18}}, art. 14{{LegHistory10s|2017, ch. 7}}, art. 63(F)
{{LegHistory90s|1994, c. 44}}, s. 38;
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{{Annotation}}
|{{CCCSec2|490}}
|{{CCCSec2|490}}
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Cette section ne s'applique que lorsque la période de détention n'est pas expirée et que le bien n'est plus nécessaire.<ref>
Cette section ne s'applique que lorsque la période de détention n'est pas expirée et que le bien n'est plus nécessaire.<ref>
{{CanLIIRP|MacLeod|1jn6p|2005 MBQB 15 (CanLII)|[2005] MJ No 19}}{{perMBQB|Suche J}} ("Section 490(5) provides that where the property is no longer required, before any period of detention has expired the police or prosecutor can apply either to the justice, or if a superior court judge ordered an extension, to that judge, for an order under s. 490(9) disposing of the property.")<br>
{{CanLIIRP|MacLeod|1jn6p|2005 MBQB 15 (CanLII)|[2005] MJ No 19}}{{perMBQB|Suche J}} ( {{Tr}}« Section 490(5) provides that where the property is no longer required, before any period of detention has expired the police or prosecutor can apply either to the justice, or if a superior court judge ordered an extension, to that judge, for an order under s. 490(9) disposing of the property. » )<br>
</ref>
</ref>


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{{CanLIIRxC|Demande en vertu du par. 490(9.1) du Code criminel|2dg72|2010 ONCJ 546 (CanLII)}}{{perONCJ|Cuthbertson J}}</ref>
{{CanLIIRxC|Demande en vertu du par. 490(9.1) du Code criminel|2dg72|2010 ONCJ 546 (CanLII)}}{{perONCJ|Cuthbertson J}}</ref>
Cela s'applique également aux ordonnances en vertu du par. 490(6).<ref>
Cela s'applique également aux ordonnances en vertu du par. 490(6).<ref>
Demande en vertu du par. 490(9.1) du « Code criminel »</ref>
Demande en vertu du par. 490(9.1) du ''Code criminel''</ref>


Un juge de la cour supérieure peut prolonger la détention pour une durée indéterminée. Une cour provinciale ne peut rendre aucune ordonnance autorisant la détention au-delà d'un an à compter de la date de la saisie.<ref>
Un juge de la cour supérieure peut prolonger la détention pour une durée indéterminée. Une cour provinciale ne peut rendre aucune ordonnance autorisant la détention au-delà d'un an à compter de la date de la saisie.<ref>
Demande en vertu du par. 490(9.1) du « Code criminel »</ref>
Demande en vertu du par. 490(9.1) du ''Code criminel''</ref>


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; Copie des documents remis
; Copie des documents remis
(13) Le procureur général, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde peut, avant d’apporter le document saisi devant un juge de paix ou de se conformer à une ordonnance prise en vertu des paragraphes (1), (9) ou (11), le copier ou le faire copier.
(13) Le procureur général, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde peut, avant d’apporter le document saisi devant un juge de paix ou de se conformer à une ordonnance prise en vertu des paragraphes (1), (9) ou (11), le copier ou le faire copier.
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; Force probante
; Force probante
(14) Une copie faite en vertu du paragraphe (13) et certifiée conforme par le procureur général, la personne qui l’a faite ou celle en la présence de qui elle a été faite est admissible en preuve et, en l’absence de preuve contraire, a la même force probante qu’aurait l’original s’il avait été prouvé de la façon ordinaire.
(14) Une copie faite en vertu du paragraphe (13) et certifiée conforme par le procureur général, la personne qui l’a faite ou celle en la présence de qui elle a été faite est admissible en preuve et, en l’absence de preuve contraire, a la même force probante qu’aurait l’original s’il avait été prouvé de la façon ordinaire.
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L.R. (1985), ch. C-46, art. 490L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F).
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490;
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 73{{LegHistory90s|1994, ch. 44}}, art. 38{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 50{{LegHistory00s|2008, ch. 18}}, art. 14{{LegHistory10s|2017, ch. 7}}, art. 63(F).
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; Application by lawful owner
Demande du propriétaire légitime
(10) Subject to this or any other Act of Parliament, a person, other than a person who may make an application under subsection (7) {{AnnSec4|490(7)}}, who claims to be the lawful owner or person lawfully entitled to possession of anything seized and brought before or reported to a justice under section 489.1 may, at any time, on three clear days notice to the Attorney General and the person from whom the thing was seized, apply summarily to
 
:(a) a judge referred to in subsection (7) {{AnnSec4|490(7)}}, where a judge ordered the detention of the thing seized under subsection (3) {{AnnSec4|490(3)}}, or
(10) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, une personne, autre que celle qui peut faire une demande en vertu du paragraphe (7), qui prétend être le propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession d’une chose saisie et apportée devant un juge de paix ou dont on a rendu compte aux termes de l’article 489.1 peut, à tout moment, après avis de trois jours francs au procureur général et à la personne qui, au moment de la saisie, en avait la possession, demander d’une manière sommaire :
:(b) a justice, in any other case,<br>
:a) à un juge visé au paragraphe (7), lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose saisie en vertu du paragraphe (3);
for an order that the thing detained be returned to the applicant.
:b) à un juge de paix, dans tout autre cas,
<br>
 
; Order
d’ordonner que la chose détenue lui soit rendue.
(11) Subject to this or any other Act of Parliament, on an application under subsection (10) {{AnnSec4|490(10)}}, where a judge or justice is satisfied that
 
:(a) the applicant is the lawful owner or lawfully entitled to possession of the thing seized, and
;Ordonnance
:(b) the periods of detention provided for or ordered under subsections (1) to (3) {{AnnSec4|490(1) to (3)}} in respect of the thing seized have expired and proceedings have not been instituted in which the thing detained may be required or, where such periods have not expired, that the continued detention of the thing seized will not be required for any purpose mentioned in subsection (1) {{AnnSec4|490(1)}} or (4) {{AnnSec4|490(4)}},<br>
 
the judge or justice shall order that
(11) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, lorsqu’une demande lui est faite en vertu du paragraphe (10), un juge ou un juge de paix doit, s’il est convaincu :
:(c) the thing seized be returned to the applicant, or
:a) d’une part, que le demandeur est le propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession de la chose saisie;
:(d) except as otherwise provided by law, where, pursuant to subsection (9) {{AnnSec4|490(9)}}, the thing seized was forfeited, sold or otherwise dealt with in such a manner that it cannot be returned to the applicant, the applicant be paid the proceeds of sale or the value of the thing seized.
:b) d’autre part, que les périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci sont terminées et que des procédures à l’occasion desquelles la chose détenue peut être requise n’ont pas été engagées ou, si ces périodes ne sont pas terminées, que la détention de la chose saisie ne sera pas requise pour quelque fin mentionnée au paragraphe (1) ou (4),
{{removed|(12), (13), (14), (15), (16), (17) and (18)}}
 
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. C-46}}, s. 490;  
ordonner que :
R.S., {{LegHistory80s|1985, c. 27 (1st Supp.)}}, s. 73;
:c) soit la chose saisie soit rendue au demandeur;
{{LegHistory90s|1994, c. 44}}, s. 38;
:d) soit le produit de la vente ou la valeur de la chose saisie soit remis au demandeur, sauf disposition contraire de la loi, lorsque, en conformité avec le paragraphe (9), la chose saisie a été confisquée, vendue ou qu’il en a été autrement disposé de sorte qu’elle ne peut être rendue au demandeur.
{{LegHistory90s|1997, c. 18}}, s. 50;
 
{{LegHistory00s|2008, c. 18}}, s. 14.
{{removed|(12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)}}
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490;
L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 73{{LegHistory90s|1994, ch. 44}}, art. 38{{LegHistory90s|1997, ch. 18}}, art. 50{{LegHistory00s|2008, ch. 18}}, art. 14{{LegHistory10s|2017, ch. 7}}, art. 63(F)
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==Voir aussi==
==Voir aussi==
* [[Accès aux objets détenus en vertu de l'article 490]]
* [[Accès aux objets détenus en vertu de l'article 490]]
* [[Accès aux pièces déposées au tribunal]]
* [[Accès aux pièces déposées par le tribunal]]
* [[Ordonnances de confiscation]]
* [[Ordonnances de confiscation]]

Dernière version du 30 novembre 2024 à 11:51

Cette page a été mise à jour ou révisée de manière substantielle pour la dernière fois décembre 2022. (Rev. # 32353)
n.b.: Cette page est expérimentale. Si vous repérez une grammaire ou un texte anglais clairement incorrect, veuillez m'en informer à [email protected] et je le corrigerai dès que possible.

Libération et restitution des biens

Un juge de la Cour supérieure a la compétence inhérente en vertu du par. 24(1) pour ordonner la restitution des biens saisis par la police lorsque les articles ne sont pas nécessaires au procès et que la police n'a pas besoin de les conserver. [1]

  1. voir Butler c. Canada (Procureur général), 1981 CanLII 373 (BC SC), 61 CCC (2d) 512, par McLachlin J

Restitution des biens après annulation d'un mandat de perquisition

Un tribunal peut ordonner la restitution des articles saisis après l'annulation d'un mandat de perquisition.[1] Ce pouvoir découle de l'autorité accessoire du tribunal en vertu du par. 24(1) de la [TRADUCTION] « Charte ».[2] La Couronne peut empêcher la restitution des objets saisis en établissant que les biens seront toujours nécessaires à une poursuite.[3]

  1. p. ex. voir R c Du, 2004 ABQB 937 (CanLII), 378 AR 145, par Macklin J
  2. , ibid., au para 9
  3. , ibid.

Restitution des objets saisis en vertu de l'article 490

Le possesseur initial des objets peut demander en vertu du paragraphe 490(7) que les objets lui soient restitués. Le paragraphe 490(7) stipule :

490
[omis (1), (2), (3), (4), (5), (6) et (7)]

Demande de remise

(7) La personne qui, au moment de la saisie, avait la possession d’une chose saisie peut, à l’expiration des périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci et en donnant un avis de trois jours francs au procureur général, demander d’une façon sommaire :

a) à un juge d’une cour supérieure de juridiction criminelle ou à un juge au sens de l’article 552, lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose demandée en vertu du paragraphe (3);
b) à un juge de paix, dans tout autre cas,

de rendre une ordonnance conformément à l’alinéa (9)c) à l’effet que la chose saisie lui soit rendue.

Exception

(8) Un juge d’une cour supérieure de juridiction criminelle ou un juge au sens de l’article 552, lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose saisie en vertu du paragraphe (3) ou un juge de paix, dans tout autre cas, peut permettre qu’une demande soit présentée en vertu du paragraphe (7) avant l’expiration des délais qui y sont mentionnés lorsqu’il est convaincu qu’un préjudice sérieux sera causé s’il n’accepte pas qu’une telle demande soit présentée.


[omis (9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)]
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490; L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F)


[annotation(s) ajoutée(s)]

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 490(7) et (8)

Seule la cour provinciale a compétence pour entendre les demandes présentées en vertu de l'art. 490.[1]

Tiers parties

490
[omis (1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7), (8), (9) and (9.1)]

Demande du propriétaire légitime

(10) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, une personne, autre que celle qui peut faire une demande en vertu du paragraphe (7), qui prétend être le propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession d’une chose saisie et apportée devant un juge de paix ou dont on a rendu compte aux termes de l’article 489.1 peut, à tout moment, après avis de trois jours francs au procureur général et à la personne qui, au moment de la saisie, en avait la possession, demander d’une manière sommaire :

a) à un juge visé au paragraphe (7), lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose saisie en vertu du paragraphe (3);
b) à un juge de paix, dans tout autre cas,

d’ordonner que la chose détenue lui soit rendue.

[omis (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)]
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490; L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F)

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 490(10)

Pour un examen de l'art. 490, voir R c Raponi, 2004 CSC 50 (CanLII), [2004] 3 RCS 35, par juge en chef McLachlin.

Restitution des biens saisis en vertu d'un mandat qui n'est pas nécessaire

Remise des biens ou rapports

489.1 (1) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, l’agent de la paix qui a saisi des biens en vertu d’un mandat décerné sous le régime de la présente loi, en vertu des articles 487.11 ou 489 ou autrement dans l’exercice des fonctions que lui confère la présente loi ou une autre loi fédérale prend, dans les plus brefs délais possible, les mesures ci-après à l’égard des choses saisies :

a) il les remet, sur remise d’un reçu, à la personne qui a droit à leur possession légitime et en fait rapport à un juge de paix compétent et, dans le cas où un mandat a été décerné, qui est compétent dans la province où celui-ci a été décerné, s’il est convaincu :
(i) d’une part, qu’il n’y a aucune contestation quant à leur possession légitime,
(ii) d’autre part, que leur détention n’est pas nécessaire aux fins d’enquête, d’enquête préliminaire, de procès ou autres procédures;
b) il les apporte devant le juge de paix visé à l’alinéa a) ou lui fait rapport du fait qu’elles ont été saisies et qu’elles sont détenues, s’il n’est pas convaincu de l’existence des circonstances visées aux sous-alinéas a)(i) et (ii), pour qu’il en soit disposé en conformité avec le paragraphe 490(1).
Personne autre qu’un agent de la paix

(2) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou d’une autre loi fédérale, la personne qui n’est pas un agent de la paix et qui a saisi des choses en vertu d’un mandat décerné sous le régime de la présente loi, en vertu des articles 487.11 ou 489 ou autrement dans l’exercice des fonctions que lui confère la présente loi ou une autre loi fédérale prend, dans les plus brefs délais possible, l’une des mesures ci-après à l’égard des choses saisies pour qu’il en soit disposé en conformité avec le paragraphe 490(1) :

a) il les apporte devant un juge de paix compétent et, dans le cas où un mandat a été décerné, qui est compétent dans la province où celui-ci a été décerné;
b) il fait rapport au juge de paix visé à l’alinéa a) du fait qu’elles ont été saisies et qu’elles sont détenues.

[omis (3)]

L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 721993, ch. 40, art. 171997, ch. 18, art. 492022, ch. 17, art. 26


[annotation(s) ajoutée(s)]

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 489.1(1) et (2)

La référence à « autre procédure » ​​comprend une audience de confiscation à la suite d'un procès.[1]

Restitution des biens à la fin des procédures

490
[omis (1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7) et (8)]

Disposition des choses saisies

(9) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale :

a) le juge visé au paragraphe (7), lorsqu’un juge a ordonné la détention d’une chose saisie en application du paragraphe (3);
b) le juge de paix, dans tout autre cas,

qui est convaincu que les périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci sont terminées et que des procédures à l’occasion desquelles la chose détenue peut être requise n’ont pas été engagées ou, si ces périodes ne sont pas terminées, que la détention de la chose saisie ne sera pas requise pour quelque fin mentionnée au paragraphe (1) ou (4), doit :

c) en cas de légalité de la possession de cette chose par la personne entre les mains de qui elle a été saisie, ordonner qu’elle soit retournée à cette personne;
d) en cas d’illégalité de la possession de cette chose par la personne entre les mains de qui elle a été saisie, ordonner qu’elle soit retournée au propriétaire légitime ou à la personne ayant droit à la possession de cette chose, lorsqu’ils sont connus;

en cas d’illégalité de la possession de cette chose par la personne entre les mains de qui elle a été saisie, ou si nul n’en avait la possession au moment de la saisie, et lorsque ne sont pas connus le propriétaire légitime ni la personne ayant droit à la possession de cette chose, le juge peut en outre ordonner qu’elle soit confisquée au profit de Sa Majesté; il en est alors disposé selon les instructions du procureur général ou autrement en conformité avec le droit applicable.

Exception

(9.1) Malgré le paragraphe (9), le juge ou le juge de paix visé aux alinéas 9a) ou b) peut, lorsque les périodes de détention visées aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci sont terminées et que des procédures pour lesquelles la chose détenue peut être requise n’ont pas été engagées, ordonner, s’il est convaincu que les intérêts de la justice le justifient, la prolongation de la détention pour la période qu’il estime nécessaire pour l’application des paragraphes (1) ou (4).


[omis (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)]
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490; L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F)
[annotation(s) ajoutée(s)]

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 490(9) et (9.1)

L'article 490(9) permet la restitution des biens lorsque (1) « le délai de détention est expiré et aucune procédure n'a été engagée » ou lorsque (2) « le délai n'est pas expiré mais l'objet n'est pas nécessaire à une enquête ou à une procédure »[1]

L'article (9.1) est connu sous le nom de [TRADUCTION] « règle de l'expiration » qui permet de demander une nouvelle détention lorsque la précédente l'ordonnance de détention a expiré et aucune accusation n'a été portée.

Si toutefois la période de détention n'a pas expiré, il faut alors tenir compte de l'article 490(5) :

490
[omis (1), (2), (3), (3.1) et (4)]

Lorsque la détention continue n’est plus requise

(5) Lorsque, à tout moment avant l’expiration des périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en vertu de ceux-ci à l’égard d’une chose saisie, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde décide que la détention de la chose saisie n’est plus requise aux fins visées au paragraphe (1) ou (4), il doit présenter une demande :

a) à un juge d’une cour supérieure de juridiction criminelle ou à un juge au sens de l’article 552, lorsqu’un juge a ordonné sa détention en application du paragraphe (3);
b) à un juge de paix, dans tout autre cas.

Le juge ou juge de paix doit, après avoir donné à la personne qui, au moment de la saisie, avait la possession de cette chose, ou à celui qui prétend être son propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession de celle-ci, s’ils sont connus, l’occasion de démontrer qu’ils ont droit à la possession de cette chose, rendre une ordonnance à l’égard du bien en application du paragraphe (9).

Idem

(6) Lorsque les périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci à l’égard d’une chose saisie sont terminées et qu’aucune procédure pour laquelle elle aurait pu être requise n’a été engagée, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde doit demander au juge ou au juge de paix visé à l’alinéa 5a) ou b), dans les circonstances qui y sont établies, de rendre une ordonnance à l’égard du bien en application du paragraphe (9) ou (9.1).

[omis (7), (8), (9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)]
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490; L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F)
[annotation(s) ajoutée(s)]

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 490(5) et (6)

Cette section ne s'applique que lorsque la période de détention n'est pas expirée et que le bien n'est plus nécessaire.[2]

  1. R c Raponi, 2004 CSC 50 (CanLII), [2004] 3 RCS 35, [2004] SCJ No 48, par juge en chef McLachlin
    voir aussi R c West, 2005 CanLII 30052 (ON CA), [2005] OJ No 3548, par juge Weiler
  2. R c MacLeod, 2005 MBQB 15 (CanLII), [2005] MJ No 19, par Suche J ( [TRADUCTION] « Section 490(5) provides that where the property is no longer required, before any period of detention has expired the police or prosecutor can apply either to the justice, or if a superior court judge ordered an extension, to that judge, for an order under s. 490(9) disposing of the property. » )

Détention prolongée

La cour provinciale a compétence en vertu du par. 490(9.1) seulement lorsque la date de la saisie remonte à moins d'un an et lorsque l'ordonnance de détention antérieure n'a pas été rendue par une cour supérieure. Autrement, seule une cour supérieure aura compétence pour rendre une ordonnance.[1] Cela s'applique également aux ordonnances en vertu du par. 490(6).[2]

Un juge de la cour supérieure peut prolonger la détention pour une durée indéterminée. Une cour provinciale ne peut rendre aucune ordonnance autorisant la détention au-delà d'un an à compter de la date de la saisie.[3]

  1. Demande en vertu du par. 490(9.1) du Code criminel, 2010 ONCJ 546 (CanLII), par Cuthbertson J
  2. Demande en vertu du par. 490(9.1) du Code criminel
  3. Demande en vertu du par. 490(9.1) du Code criminel

Restitution des documents saisis en vertu de l'article 490

490
[omis (1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7), (8), (9), (9.1), (10), (11) et (12)]

Copie des documents remis

(13) Le procureur général, le poursuivant, l’agent de la paix ou la personne qui en a la garde peut, avant d’apporter le document saisi devant un juge de paix ou de se conformer à une ordonnance prise en vertu des paragraphes (1), (9) ou (11), le copier ou le faire copier.

Force probante

(14) Une copie faite en vertu du paragraphe (13) et certifiée conforme par le procureur général, la personne qui l’a faite ou celle en la présence de qui elle a été faite est admissible en preuve et, en l’absence de preuve contraire, a la même force probante qu’aurait l’original s’il avait été prouvé de la façon ordinaire. [omis (15), (16), (17) et (18)]
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490; L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F).
[annotation(s) ajoutée(s)]

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 490(13) et (14)

Demande du propriétaire légitime

490
[omis (1), (2), (3), (3.1), (4), (5), (6), (7), (8), (9) and (9.1)]
Demande du propriétaire légitime

(10) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, une personne, autre que celle qui peut faire une demande en vertu du paragraphe (7), qui prétend être le propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession d’une chose saisie et apportée devant un juge de paix ou dont on a rendu compte aux termes de l’article 489.1 peut, à tout moment, après avis de trois jours francs au procureur général et à la personne qui, au moment de la saisie, en avait la possession, demander d’une manière sommaire :

a) à un juge visé au paragraphe (7), lorsqu’un juge a ordonné la détention de la chose saisie en vertu du paragraphe (3);
b) à un juge de paix, dans tout autre cas,

d’ordonner que la chose détenue lui soit rendue.

Ordonnance

(11) Sous réserve des autres dispositions de la présente loi ou de toute autre loi fédérale, lorsqu’une demande lui est faite en vertu du paragraphe (10), un juge ou un juge de paix doit, s’il est convaincu :

a) d’une part, que le demandeur est le propriétaire légitime ou la personne ayant droit à la possession de la chose saisie;
b) d’autre part, que les périodes de détention prévues aux paragraphes (1) à (3) ou ordonnées en application de ceux-ci sont terminées et que des procédures à l’occasion desquelles la chose détenue peut être requise n’ont pas été engagées ou, si ces périodes ne sont pas terminées, que la détention de la chose saisie ne sera pas requise pour quelque fin mentionnée au paragraphe (1) ou (4),

ordonner que :

c) soit la chose saisie soit rendue au demandeur;
d) soit le produit de la vente ou la valeur de la chose saisie soit remis au demandeur, sauf disposition contraire de la loi, lorsque, en conformité avec le paragraphe (9), la chose saisie a été confisquée, vendue ou qu’il en a été autrement disposé de sorte qu’elle ne peut être rendue au demandeur.

[omis (12), (13), (14), (15), (16), (17) et (18)]
L.R. (1985), ch. C-46, art. 490; L.R. (1985), ch. 27 (1er suppl.), art. 731994, ch. 44, art. 381997, ch. 18, art. 502008, ch. 18, art. 142017, ch. 7, art. 63(F)
[annotation(s) ajoutée(s)]

CCC (CanLII), (Jus.)


Note: 490(10) et (11)

Voir aussi