« Règles de preuve pour un expert qualifié » : différence entre les versions

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Dans une affaire de crime financier, il peut être approprié que la Couronne présente des preuves « génériques » quant aux « pratiques et documents bancaires légitimes et illégitimes ».<Ref>
Dans une affaire de crime financier, il peut être approprié que la Couronne présente des preuves « génériques » quant aux « pratiques et documents bancaires légitimes et illégitimes ».<Ref>
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Ang
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n.b.: Cette page est expérimentale. Si vous repérez une grammaire ou un texte anglais clairement incorrect, veuillez m'en informer à [email protected] et je le corrigerai dès que possible.

Principes généraux

Voir également: Preuve d'expert qualifié

Une fois que le témoin est qualifié d’expert, il est autorisé à témoigner dans le domaine pour lequel il est qualifié.

Exigence de citer des sources

L'expert doit citer les fondements de son opinion pour que le juge des faits puisse évaluer l'opinion.[1] L'expert peut utiliser les sources et informations trouvées dans le « champ de son expertise »[2] as well as sources outside his knowledge in limited contexts.[3] The "second hand" evidence of texts is not admissible as evidence, but can be used to show the information on which the opinion is based.[4]

Questions sur les rapports, textes et articles

Un expert peut être contre-interrogé sur un texte, un rapport ou un article relatif à son domaine de compétence. [5] L'expert ne peut commenter que les œuvres qu'il connaît. Si l'expert reconnaît l'autorité, l'examinateur peut lire des parties du document au témoin dans la mesure où il est accepté comme valide. Ces passages confirmés deviendront des preuves dans l'affaire[6]

Rejeter les témoignages d'experts non contredits

Un juge peut rejeter le témoignage d’un expert non contredit comme étant déraisonnable. [7] Les preuves ne doivent pas être rejetées s'il n'y a pas de preuves contradictoires et si l'opinion n'est pas sérieusement contestée.[8]

Preuves statistiques et anecdotiques

L'expert ne peut pas réciter des preuves statistiques de probabilités basées sur des événements similaires antérieurs pour déduire ce qui s'est probablement produit lors de l'incident en question.[9]

L'expert ne peut pas fournir de témoignage anecdotique concernant des événements similaires antérieurs pour suggérer une opinion sur l'événement en question.[10]

Domaine d'expertise

Le « domaine d'expertise » qualifié n'a pas besoin d'articuler le sujet exact sur lequel ils témoigneront. Il suffit souvent d’articuler le domaine général de connaissances.[11]

Utilisation du rapport

Il est courant qu'un expert témoigne avec ses rapports en main et puisse s'y référer lors de son témoignage.[12]

Il existe des divergences quant à savoir si un rapport d'expert doit être déposé comme pièce à conviction.[13]

Offre de théories alternatives

Un expert de la Couronne est autorisé à proposer d'autres théories de causalité basées sur la preuve.[14]

  1. R c Neil, 1957 CanLII 70 (SCC), [1957] SCR 685
    R c Grandinetti, 2003 ABCA 307 (CanLII), 178 CCC (3d) 449, par McFadyen JA (2:1)
    R c Trudel, 1994 CanLII 5397 (QC CA), 90 CCC (3d) 318, par Brossard JA
  2. R c SAB, 2003 SCC 60 (CanLII), [2003] 2 SCR 678, par Arbour J, au para 63
  3. R c Anderson, 1914 CanLII 361 (AB CA), 22 CCC 455, par Harvey J
    R c Godfrey, 1974 ALTASCAD 43 (CanLII), [1974] 4 WWR 677, 18 CCC (2d) 90 (2:1), aux pp. 102-104
  4. R c Burns, 1994 CanLII 127 (SCC), [1994] 1 SCR 656, par McLachlin J
  5. R c Taillefer, 1995 CanLII 4592 (QC CA), 100 CCC (3d) 1, par Proulx JA
    R c Marquard, 1993 CanLII 37 (SCC), [1993] 4 SCR 223, par McLachlin J
  6. , ibid. ("...in examining an expert witness on other expert opinions found in papers or books is to ask the witness if he or she knows the work. If the answer is "no", or if the witness denies the work's authority, that is the end of the matter. ...If the answer is "yes", and the witness acknowledges the work's authority, then the witness has confirmed it by the witness's own testimony. Parts of it may be read to the witness, and to the extent they are confirmed, they become evidence in the case.")
  7. R c Prince, 1971 CanLII 1285 (ON CA), 6 CCC (2d) 183, par Gale CJ
    R c Lambkin, 2002 MBCA 157 (CanLII), 170 Man R (2d) 62, par Monnin JA
  8. R c Molodowic, 2000 SCC 16 (CanLII), [2000] 1 SCR 420, par Arbour J
  9. R c Klymchuk, 2005 CanLII 44167 (ON CA), 203 CCC (3d) 341, par Doherty JA, au para 46
    R c Shafia, 2016 ONCA 812 (CanLII), 341 CCC (3d) 354, par Watt JA, au para 242 ("An expert is not entitled to give statistical evidence of probabilities based on prior similar events to support a conclusion about what happened on the occasion that forms the subject-matter of charges")
  10. , ibid., au para 243 ("Experts may not give anecdotal evidence gathered from prior experiences in proffering their opinion about conduct on a particular occasion. The evidence lacks legal relevance and is apt to engender significant prejudice, especially when adduced to rebut a defence")
    R c Sekhon, 2014 SCC 15 (CanLII), [2014] 1 SCR 272, par Moldaver J, aux paras 49 to 50
  11. par ex. R c Rothgordt, 2017 BCCA 230 (CanLII), par Frankel JA, au para 16
  12. R c Sandham, 2009 CanLII 58982 (ONSC), [2009] OJ No 4517 (Ont. SCJ), par Heeney J ("Experts are routinely permitted to have their reports in front of them as they testify, and to refer to them as they deliver their evidence. Such reports are frequently entered as exhibits.")
  13. R c Millard and Smich, 2016 ONSC 1517 (CanLII), par Goodman J (" Generally speaking, I agree that experts’ reports, per se, ought not to be filed as exhibits. The evidence is their “in-court” testimony. ")
  14. R c Biddersingh, 2020 ONCA 241 (CanLII), par Tulloch JA, au para 67

Limites appropriées d'opinion

Il est du devoir du juge de première instance de s'assurer que l'expert reste dans les limites de son expertise.[1]

La « règle de l’opinion » n’empêche pas un expert de témoigner d’un fait. L'expert peut exprimer toutes observations de première main pertinentes.[2]

Preuves anecdotiques

La récitation de preuves « anecdotiques » sur l'expérience de l'expert et sur ce que l'expert a vu et n'a pas vu comporte un degré élevé de préjugés et peut entraîner une erreur si on s'y base pour obtenir une condamnation.[3] Cela n'est pas considéré comme juridiquement pertinent, car la culpabilité des personnes que l'expert "avait rencontrées dans le passé n'est pas juridiquement pertinente quant à la culpabilité ou à l'innocence" de l'accusé.[4] Le juge des faits ne devrait pas partir d’une exclusion généralisée fondée sur une expérience antérieure pour se fonder sur un état d’esprit spécifique de la personne accusée. »[5]

Anecdotal evidence is also often not necessary as individual experience may not be beyond the common knowledge and experience of a judge or a matter of technical or scientific in nature.[6]

  1. R c Sekhon, 2014 SCC 15 (CanLII), [2014] 1 SCR 272, par Moldaver J, au para 46 ("...all trial judges ... have an ongoing duty to ensure that expert evidence remains within its proper scope."), 47 ("The trial judge must both ensure that an expert stays within the proper bounds of his or her expertise and that the content of the evidence itself is properly the subject of expert evidence.")
  2. R c Abbey, 1982 CanLII 25 (SCC), [1982] 2 SCR 24, par Dickson J at p. 42
    R c Sheriffe, 2015 ONCA 880 (CanLII), par curiam, au para 106 ("The opinion rule does not bar an expert from giving evidence of fact: Abbey 1982, at p. 42. Put another way, an expert is not confined by the opinion rule to expressing opinions only. The expert is entitled to give evidence of firsthand observations, including for example, those made during a psychiatric interview by a psychiatrist called to proffer an opinion on criminal responsibility.")
  3. , ibid.
  4. R c Cook, 2020 ONCA 731 (CanLII), par Trotter JA, au para 100
  5. R c Burnett, 2018 ONCA 790 (CanLII), 367 CCC (3d) 65, par Watt JA, au para 75
    Cook, supra, au para 100
  6. Cook, supra, au para 101
    Sekhon, supra, au para 49

Weight of Opinion

Expert opinion on anything that is not necessary for the trier-of-fact to make findings is not admissible.[1]

The opinion evidence given must be within the qualified field of expertise.[2]

The expert need not have personal knowledge of any facts to give an opinion.[3]

The weight given to an opinion is a question of fact.[4]

The opinion must be specific to the case and not simply in generalities.[5]

Hearsay

Where a factual premise of an expert is established solely by an out-of-court statement, the opinion can be entitled to less weight and sometimes no weight at all.[6]

A jury must be instructed that the hearsay evidence of the facts underlying the experts opinion is not admissible for any purpose other than to evaluate the weight of the opinion.[7]

Requirements for a Factual Foundation

Before a judge can rely upon an expert opinion, the expert must give evidence on the factual foundation relied upon to form the opinion.[8] Where the underlying facts are not established in evidence, the judge cannot rely upon the opinion.[9]

The evidence relied upon for the opinion can include second-hand evidence, but that the it may affect the weight accorded to the opinion.[10]

Evaluating Conflicting Expert Evidence

Where the evidence of multiple experts conflict, it is not a matter of choosing one expert over the other, but rather giving weight to each expert and review the opinions as a whole.[11]

Evaluating Expert Evidence Without A Conflicting Evidence

A judge need not believe or make any findings of fact based on the testimony of an expert witness due to the failure of the other side to adduce contradicting evidence.[12]

  1. R c Howard, 1989 CanLII 99 (SCC), [1989] 1 SCR 1337, par Lamer J
    R c Béland, 1987 CanLII 27 (SCC), [1987] 2 SCR 398, par McIntyre J R c Millar, 1989 CanLII 7151 (ON CA), 49 CCC (3d) 193, par Morden JA, at 220
  2. Howard, supra
    Millar, supra
  3. R c Preeper and Doyle, 1888 CanLII 56 (SCC), 15 SCR 401
  4. R c Smithers, 1977 CanLII 7 (SCC), [1978] 1 SCR 506, par Dickson J
  5. R c Li, 1980 CanLII 344 (BC SC), 59 CCC (2d) 79, par Trainor J
  6. R c Sheriffe, 2015 ONCA 880 (CanLII), par curiam, au para 105
    R c Abbey, 1982 CanLII 25 (SCC), [1982] 2 SCR 24, par Dickson J at p. 46
    R. v. Lavallee, 1990 CanLII 95 (SCC), [1990] 1 S.C.R. 852, at p. 893
  7. R c Babcock, 1984 ABCA 291 (CanLII), 16 CCC (3d) 26, par Moir JA
  8. R c Neil, 1957 CanLII 70 (SCC), [1957] SCR 685
    R c Dietrich, 1970 CanLII 377 (ON CA), 1 CCC (2d) 49, par Gale CJ
  9. R c Abbey, 1982 CanLII 25 (SCC), [1982] 2 SCR 24, par Dickson J ("Before any weight can be given to an expert's opinion, the facts upon which the opinion is based must be found to exist.")
    R c Morgentaler, 1973 CanLII 1462 (QC CQ), 14 CCC (2d) 450, par Hugessen ACJ R c Lupien, 1969 CanLII 55 (SCC), [1970] SCR 263
    Howard, supra
    R c Phillion, 1977 CanLII 23 (SCC), [1978] 1 SCR 18, par Ritchie J
  10. R c Alcantara, 2012 ABQB 225 (CanLII), 538 AR 44, par Greckol J, au para 125
  11. R c Jonkman, 2012 SKQB 511 (CanLII), 410 Sask R 171, par Schwann J, au para 97
    Toneguzza-Norvell v Burnaby Hospital, 1994 CanLII 106 (SCC), [1994] 1 SCR 114, par McLachlin J
    Housen v Nikulaison, 2002 SCC 33 (CanLII), [2002] 2 SCR 235, par Iacobucci and Major JJ
  12. R c Doodnaught, 2017 ONCA 781 (CanLII), 358 CCC (3d) 250, par Watt JA, au para 124 ("...as with the testimony of any witness, a trial judge need not believe or make findings of fact based on the testimony of an expert witness simply because no witness is called by the opposite party or evidence adduced to contradict it")
    R c Moke, 1917 CanLII 426 (AB CA), 28 CCC 296 (Alta. S.C., A.D.), par Walsh J, au p. 300

Hypothetical and Generic Questions

The opinion evidence can be related by way of hypothetical questions put to the expert.[1] However, the testimony cannot be "oath-helping" evidence.[2]

The hypotheticals can be put to the expert where the facts are not in dispute.[3] If the underlying facts are in dispute the opinion cannot remove the fact-finding function of the trier-of-fact.[4] The cross-examiner can put to the expert any proven or provable facts to determine whether it alters the confidence of the opinion.[5]

It can be preferable to ask questions in hypothetical form on contradictory matters in order to avoid overly influencing the jury's fact-finding process.[6] Where hypotheticals are not used in contradicting an expert, "careful instructions" are required.[7]

The party seeking to rely on an expert opinion based on a hypothetical fact has the burden of establishing those underlying facts.[8]

Generic questions

Generic evidence about practices can be necessary to assist the jury.[9]

  1. R c Fiqia, 1994 ABCA 402 (CanLII), (1994) 162 AR 117 (CA), par Hunt JA
  2. R c Reid, 2003 CanLII 14779 (ON CA), 177 CCC (3d) 260, par Moldaver JA
  3. R c Bleta, 1964 CanLII 14 (SCC), [1964] SCR 561, par Ritchie J
  4. R c PG, 2009 ONCA 32 (CanLII), 242 CCC (3d) 558, par Juriansz JA
  5. R c Kerr, 2000 BCCA 209 (CanLII), 32 CR (5th) 359, par McEachern CJ
  6. R c Leinen, 2013 ABCA 283 (CanLII), 301 CCC (3d) 1, par Hunt JA (2:1), au para 24 ("Using hypotheticals when dealing with experts is preferred (especially when there is contradictory evidence) because that is said to remove the danger of an expert overly influencing the jury’s fact-finding mission. When the hypothetical question technique is not used, careful instructions to the jury are required...")
  7. , ibid., au para 24
    R c PG, 2009 ONCA 32 (CanLII), 242 CCC (3d) 558, par Juriansz JA, aux paras 29 to 30, 244 OAC 316(citation complète en attente)
    R c Kelly, 1990 CanLII 11053 (ON CA), 41 OAC 32, 59 CCC (3d) 497, par Finlayson JA
  8. R c Lavallee, 1990 CanLII 95 (SCC), [1990] 1 SCR 852, par Wilson J
    R c Flight, 2014 ABCA 185 (CanLII), 313 CCC (3d) 442, par Veldhuis JA
  9. R c Solleveld, 2014 ONCA 418 (CanLII), 311 CCC (3d) 387Modèle:TheCourtsONCA, au para 19

Ultimate Issue Rule

Traditionally, an expert should not give an opinion on an "ultimate issue" to the case otherwise the expert would usurp the role of the trier-of-fact.[1] Where the facts are not in dispute there is a discretion for the judge to allow the expert to give evidence on the ultimate issue.[2]

In modern application, this rule has largely disappeared.[3]

However, the trial judge must apply "increased scrutiny" of the relevance and necessity when the evidence approaches the ultimate issue.[4]

Example

A psychologist has been allowed to give evidence on whether a murder was "planned and deliberate."[5] Also whether the accused's condition is a "disease of the mind."[6]

  1. R c Béland, 1987 CanLII 27 (SCC), [1987] 2 SCR 398, par McIntyre J
  2. Swietlinski v R, 1978 CanLII 56 (ON CA), 44 CCC (2d) 267, par Martin JA
  3. Hamilton v Bluewater Recycling Association, 2016 ONCA 805 (CanLII), par curiam, au para 21 ("there is no longer a general prohibition on the admission of expert evidence concerning the ultimate issue")
    R c Lucas, 2014 ONCA 561 (CanLII), 121 O.R. (3d) 303, 313 CCC (3d) 159, par curiam leave to appeal refused, [2014] S.C.C.A. No. 460, at para. 271
    Hoang v Vicentini, 2016 ONCA 723 (CanLII), 352 OAC 358, par Brown JA, au para 62
    R c Solleveld, 2014 ONCA 418 (CanLII), 311 CCC (3d) 387, par curiam, au para 18 ("The Supreme Court of Canada has repeatedly affirmed that the common law rule precluding expert evidence on the ultimate issue no longer applies in Canada")
    R c Burns, 1994 CanLII 127 (SCC), [1994] 1 SCR 656, par McLachlin J, au para 25 ("While care must be taken to ensure that the judge or jury, and not the expert, makes the final decisions on all issues in the case, it has long been accepted that expert evidence on matters of fact should not be excluded simply because it suggests answers to issues which are at the core of the dispute before the court")
    R c Bryan, 2003 CanLII 24337 (ON CA), 175 CCC (3d) 285, par Goudge JA, au para 16 ("there is now no general rule precluding expert evidence on the ultimate issue")
    R c Potts, 2018 ONCA 294 (CanLII), par curiam, au para 47 ("It is worth recalling that no general rule precludes the introduction of expert opinion evidence on the ultimate issue in a criminal trial")
    R c Mohan, 1994 CanLII 80 (SCC), [1994] 2 SCR 9, par Sopinka J, aux pp. 24-25
    R c Bryan, 2003 CanLII 24337 (ON CA), 175 CCC (3d) 285, par Goudge JA, aux paras 16 to 17
    R c Lucas, 2014 ONCA 561 (CanLII), 121 OR (3d) 303, par curiam, au para 271
  4. Solleveld, supra, au para 20
    Mohan, supra, aux paras 24 to 25
  5. R c More, 1963 CanLII 79 (SCC), [1963] SCR 522, par Cartwright J
  6. R c Cooper, 1979 CanLII 63 (SCC), [1980] 1 SCR 1149, par Dickson J

Changement d'avis

Il est admis que les dépositions des témoins, experts ou non, peuvent évoluer au fil du temps pour diverses raisons. L'annulation du procès ne serait probablement pas possible lorsqu'un témoin prévient à l'avance que son témoignage a changé.[1]

  1. R c Chen, 2019 ONSC 3088 (CanLII), au para 22 ("Given this undeniable reality in criminal trials, it is difficult to imagine circumstances where it would be necessary to declare a mistrial simply because a witness gave advance notice to the lawyer who was planning on calling them, that they were going to, in fact, give unanticipated testimony at variance with some earlier indication of what their testimony might be.")

Types spécifiques d'experts

Expert en médicaments

Un profane comme un agent de la GRC ne peut pas devenir un expert fiable simplement en « menant de nombreuses conversations informelles avec des consommateurs ou des trafiquants de drogue ». Ce type de « [a]preuve necdotique ne peut être testée ou vérifiée. Le ouï-dire doit être complété et étayé par une certaine forme de preuve admissible. »[1]

Expert financier

Dans une affaire de crime financier, il peut être approprié que la Couronne présente des preuves « génériques » quant aux « pratiques et documents bancaires légitimes et illégitimes ».[2]

  1. R c Klassen, 2003 MBQB 253 (CanLII), [2003] MJ No 417, par Scurfield J
  2. R c Solleveld, 2014 ONCA 418 (CanLII), par curiam, au para 19