« Preuve directe » : différence entre les versions

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==Principes généraux==
==Principes généraux==
Direct evidence is evidence that is put forward to directly establish a fact which resolves a matter at issue. No inferences of fact need to be drawn to resolve the matter at issue. A first-hand eyewitness testifying to seeing a criminal offence take place is the most obvious example of direct evidence.
La preuve directe est une preuve présentée pour établir directement un fait qui résout une question en litige. Aucune déduction de fait ne doit être tirée pour résoudre la question en cause. Un témoin oculaire direct témoignant d’une infraction pénale est l’exemple le plus évident de preuve directe.


Direct evidence is evidence, if believed, "resolves a matter in issue."<ref>
La preuve directe est une preuve qui, si elle est crue, « résout un problème en litige ».<ref>
see Watt’s Manual of Criminal Evidence (1998), at par. 8.0 (“[d]irect evidence is evidence which, if believed, resolves a matter in issue”)<br>
see Watt’s Manual of Criminal Evidence (1998), at par. 8.0 (“[d]irect evidence is evidence which, if believed, resolves a matter in issue”)<br>
McCormick on Evidence [page840] (5th ed. 1999){{atp|641}}<br>
McCormick on Evidence [page840] (5th ed. 1999){{atp|641}}<br>
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it is testimony on "the precise face which is the subject of the issue in trial."<ref>
il s'agit d'un témoignage sur « le visage précis qui fait l'objet du procès ».<ref>
  J. Sopinka, S. N. Lederman and A. W. Bryant, "The Law of Evidence in Canada" (2nd ed. 1999), at par. 2.74 (direct evidence is witness testimony as to “the precise fact which is the subject of the issue on trial”)
  J. Sopinka, S. N. Lederman and A. W. Bryant, "The Law of Evidence in Canada" (2nd ed. 1999), at par. 2.74 (direct evidence is witness testimony as to “the precise fact which is the subject of the issue on trial”)
</ref>
</ref>


it is for the trier-of-fact to determine how far the evidence may be believed.<ref>
il appartient au juge des faits de déterminer dans quelle mesure la preuve peut être crédible.<ref>
see {{CanLIIRPC|United States of America v Shephard|1mx51|1976 CanLII 8 (SCC)|[1977] 2 SCR 1067}}{{perSCC|Ritchie J}}{{atps|1086-87}}<br>
see {{CanLIIRPC|United States of America v Shephard|1mx51|1976 CanLII 8 (SCC)|[1977] 2 SCR 1067}}{{perSCC|Ritchie J}}{{atps|1086-87}}<br>
{{CanLIIRP|Arcuri|51xv|2001 SCC 54 (CanLII)|[2001] 2 SCR 828}}{{perSCC-H|McLachlin CJ}}{{atL|51xv|22}}<br>
{{CanLIIRP|Arcuri|51xv|2001 SCC 54 (CanLII)|[2001] 2 SCR 828}}{{perSCC-H|McLachlin CJ}}{{atL|51xv|22}}<br>

Version du 6 juillet 2024 à 14:01

Ang
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Principes généraux

La preuve directe est une preuve présentée pour établir directement un fait qui résout une question en litige. Aucune déduction de fait ne doit être tirée pour résoudre la question en cause. Un témoin oculaire direct témoignant d’une infraction pénale est l’exemple le plus évident de preuve directe.

La preuve directe est une preuve qui, si elle est crue, « résout un problème en litige ».[1] il s'agit d'un témoignage sur « le visage précis qui fait l'objet du procès ».[2]

il appartient au juge des faits de déterminer dans quelle mesure la preuve peut être crédible.[3]

  1. see Watt’s Manual of Criminal Evidence (1998), at par. 8.0 (“[d]irect evidence is evidence which, if believed, resolves a matter in issue”)
    McCormick on Evidence [page840] (5th ed. 1999), au p. 641
  2. J. Sopinka, S. N. Lederman and A. W. Bryant, "The Law of Evidence in Canada" (2nd ed. 1999), at par. 2.74 (direct evidence is witness testimony as to “the precise fact which is the subject of the issue on trial”)
  3. see United States of America v Shephard, 1976 CanLII 8 (SCC), [1977] 2 SCR 1067, par Ritchie J, aux pp. 1086-87
    R c Arcuri, 2001 SCC 54 (CanLII), [2001] 2 SCR 828, par McLachlin CJ, au para 22

Examples of Direct Evidence

Finger Prints

Voir également: Identity

The absence of direct evidence by way of finger prints does not foreclose proof of the offence by way of circumstantial evidence.[1]

  1. R c Ginnish, 2014 NBCA 5 (CanLII), 1076 APR 156, par Green J, aux paras 29 to 31

Blood Samples

Voir également: Seizure of Bodily Samples