« Consentement au contact physique » : différence entre les versions

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; Quand on ne peut pas consentir à une agression
; Quand on ne peut pas consentir à une agression
La capacité de consentir à une agression prend fin dès lors que le coupable a l'intention et cause des {{Tr}}« lésions corporelles graves ».<REf>
La capacité de consentir à une agression prend fin dès lors que le coupable a l'intention et cause des « lésions corporelles graves ».<REf>
{{CanLIIRP|Jobidon|1fskk|1991 CanLII 77 (CSC)|[1991] 2 RCS 714, 66 CCC (3d) 454}}{{vlex|680881617}}{{perSCC|Gonthier J}}<Br>
{{CanLIIRP|Jobidon|1fskk|1991 CanLII 77 (CSC)|[1991] 2 RCS 714, 66 CCC (3d) 454}}{{vlex|680881617}}{{perSCC|Gonthier J}}<Br>
{{CanLIIRP|McDonald|frldd|2012 ONCA 379 (CanLII)|284 CCC (3d) 470}}{{perONCA|Himel J}}{{atL||26}}<br>
{{CanLIIRP|McDonald|frldd|2012 ONCA 379 (CanLII)|284 CCC (3d) 470}}{{perONCA|Himel J}}{{atL||26}}<br>
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{{supra1|Jobidon}}
{{supra1|Jobidon}}
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En vertu du principe Jobidon, le consentement est dit {{Tr}}« annulé ».<ref>
En vertu du principe ''Jobidon'', le consentement est dit « annulé ».<ref>
{{supra1|Jobidon}}<Br>
{{supra1|Jobidon}}<Br>
{{CanLIIRP|Paice|1k6m1|2005 CSC 22 (CanLII)|[2005] 1 RCS 339}}{{perSCC|Charron J}}
{{CanLIIRP|Paice|1k6m1|2005 CSC 22 (CanLII)|[2005] 1 RCS 339}}{{perSCC|Charron J}}
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; Lésions corporelles graves
; Lésions corporelles graves
L'exigence de {{Tr}}« lésions corporelles graves » est distincte de celle de {{Tr}}« lésions corporelles ». Les lésions corporelles graves désignent toute {{Tr}}« blessure, physique ou psychologique, qui porte atteinte de manière substantielle à la santé physique ou psychologique ou au bien-être du plaignant ».<ref>
L'exigence de {{Tr2}}« lésions corporelles graves » est distincte de celle de {{Tr}}« lésions corporelles ». Les lésions corporelles graves désignent toute {{Tr}}« blessure, physique ou psychologique, qui porte atteinte de manière substantielle à la santé physique ou psychologique ou au bien-être du plaignant ».<ref>
{{CanLIIRP|McCraw|1fshs|1991 CanLII 29 (CSC)|[1991] 3 RCS 72}}{{perSCC|Cory J}}<Br>
{{CanLIIRP|McCraw|1fshs|1991 CanLII 29 (CSC)|[1991] 3 RCS 72}}{{perSCC|Cory J}}<Br>
{{CanLIIRx|Azevedo|fvkpm|2012 ONSC 6052 (CanLII)}}{{perONSC|Ray J}}{{atL|fvkpm|9}} ( {{Tr}}« ...in accordance with the Jobidon decision, consent cannot be nullified unless there is both intent to cause serious bodily harm and serious bodily harm is caused. The Supreme Court [in ''Paice''] re-affirmed and refined the Jobidon decision and held that serious harm must be both intended and caused for consent to be vitiated.» )<br>
{{CanLIIRx|Azevedo|fvkpm|2012 ONSC 6052 (CanLII)}}{{perONSC|Ray J}}{{atL|fvkpm|9}} ( {{Tr}}« ...conformément à la décision Jobidon, le consentement ne peut être annulé que s'il y a à la fois intention de causer des lésions corporelles graves et que des lésions corporelles graves sont causées. La Cour suprême [dans « Paice »] a réaffirmé et précisé la décision Jobidon et a statué que des lésions graves doivent être à la fois intentionnelles et causées pour que le consentement soit vicié. » )<br>
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Le consentement à un combat ne peut être annulé que s'il y a intention de causer des lésions corporelles graves et que de telles lésions corporelles graves sont causées.<ref>
Le consentement à un combat ne peut être annulé que s'il y a intention de causer des lésions corporelles graves et que de telles lésions corporelles graves sont causées.<ref>
{{ibid1|McDonald}}{{perONCA|Himel J}}{{atL|frldd|26}}<Br>
{{ibid1|McDonald}}{{perONCA|Himel J}}{{atL|frldd|26}}<Br>
{{CanLIIRP|Paice|1k6m1|2005 CSC 22 (CanLII)|[2005] 1 RCS 339}}{{perSCC|Charron J}}{{AtL|1k6m1|18}} ( {{Tr}}« ... Jobidon requires serious harm both intended and caused for consent to be vitiated...» )
{{CanLIIRP|Paice|1k6m1|2005 CSC 22 (CanLII)|[2005] 1 RCS 339}}{{perSCC|Charron J}}{{AtL|1k6m1|18}} ( {{Tr2}}« ... il ne saurait y avoir de consentement à l’emploi de la force à moins que les deux personnes n’aient préalablement accepté et compris que les lésions corporelles anticipées respecteraient les limites établies dans l’arrêt Jobidon....» )
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S.R., ch. C-34, art. 2441974-75-76, ch. 93, art. 211980-81-82-83, ch. 125, art. 19
S.R., ch. C-34, art. 244;
1974-75-76, ch. 93, art. 21;
1980-81-82-83, ch. 125, art. 19.


|{{CCCSec2|265}}
|{{CCCSec2|265}}
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L’article 265(3)(d) exige qu’il y ait un {{Tr}}« usage coercitif de l’autorité pour vaincre la résistance au consentement »<ref>
L’article 265(3) d) exige qu’il y ait un {{Tr}}« usage coercitif de l’autorité pour vaincre la résistance au consentement »<ref>
{{CanLIIRP|Lutoslawski|28pdv|2010 ONCA 207 (CanLII)|258 CCC (3d) 1}}{{perONCA-H|Doherty JA}}
{{CanLIIRP|Lutoslawski|28pdv|2010 ONCA 207 (CanLII)|258 CCC (3d) 1}}{{perONCA-H|Doherty JA}}
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