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Principes généraux

La doctrine de la « possession innocente » est une défense potentielle contre la possession de pornographie juvénile. La doctrine est une « défense de devoir public » qui autorise la possession à des fins licites, comme la remise aux autorités.[1] Elle excuse également la possession lorsque celle-ci a pour seul but de détruire immédiatement les documents ou de les placer hors de son contrôle.[2]

En établissant cette intention limitée, il y aura absence d'un état d'esprit ou d'une conduite répréhensible. De simples constatations techniques de connaissance et de contrôle ne devraient pas constituer une possession.[3]

La possession innocente ne s'appliquera généralement pas lorsque les dates de création et d'accès aux fichiers supprimés montrent que l'utilisateur a sciemment stocké les fichiers pendant une période de temps avant de les supprimer. D'autres preuves de suppression sélective de fichiers montrent une intention de trier plutôt que de détruire.[4]

  1. R c Loukas, 2006 ONCJ 219 (CanLII), [2006] OJ No 2405 (Ont. C.J.), par M Green J - discussion sur la possession de drogue
    R c Chalk, 2007 ONCA 815 (CanLII), 227 CCC (3d) 141, par Doherty JA, au para 24
  2. R c Braudy, 2009 CanLII 2491 (ON SC), par Stinson J, au para 92 citant Chalk, au para 23
  3. Chalk, supra, au para 24
  4. Voir par exemple Braudy, supra, aux paras 93 et 94

Voir également