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Principes généraux

La défense d'« automatisme non fou » est une défense disponible en common law.

La loi traite « presque tous les automatismes comme le produit d'un trouble mental conduisant… à un verdict NCR-MD. »[1]

Automatisme défini

L'automatisme est « un état de conscience altérée ». Cela contraste avec « l'inconscience, dans laquelle un individu, bien que capable d'agir, n'a aucun contrôle volontaire sur cette action ». R c Stone, 1999 CanLII 688 (SCC), [1999] 2 SCR 290, par Bastarache J, au para 156</ref> La personne s'engage dans un « comportement involontaire » tel qu'« une personne qui, bien que capable d'agir, n'est pas consciente de ce qu'elle fait. Cela signifie un acte involontaire inconscient dans lequel l'esprit ne suit pas ce qui est fait ». <réf> R c Rabey, 1977 CanLII 48 (ON CA), 37 CCC (2d) 461, par Martin JA aux pages 155 à 156 </ref>

Le terme « automatisme » fait référence à la conduite involontaire qui est le « produit d'un état mental dans lequel l'esprit conscient est dissocié de la partie de l'esprit qui contrôle l'action ».[2] En conséquence, l'automatisme ne concerne que l'actus reus de l'infraction puisqu'il affecte le caractère volontaire des actes de l'accusé.[3]

Effet de la découverte

Il existe deux types d'automatisme. Il existe un automatisme de trouble mental et un automatisme de trouble non mental. La première conclusion mène à une déclaration de Non-responsable pénalement. Cette dernière conduit à un acquittement.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

L'accusé a le fardeau de la preuve de présenter des éléments de preuve pour soulever la question devant le tribunal et le fardeau juridique de prouver le fait allégué.[4]

La défense doit fournir des preuves psychiatriques confirmantes. Il doit établir plus que l’affirmation selon laquelle le caractère involontaire est « plausible ».Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

Le juge doit alors mener une enquête en deux étapes. Premièrement, le juge doit « déterminer si l’accusé a établi un fondement probant approprié pour une défense d’automatisme ».Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> It should establish:[5]

  1. preuve d'antécédents médicaux documentés d'états dissociatifs de type automatiste ;
  2. le témoignage d'un spectateur concernant la comparution de l'accusé avant, pendant et après la conduite involontaire alléguée (par. 190); et
  3. preuve de motif ou d'absence de motif
  1. R c Luedecke, 2008 ONCA 716 (CanLII), 236 CCC (3d) 317, par Doherty JA (overturning a verdict of non-insane automatism)
  2. R c SH, 2014 ONCA 303 (CanLII), 310 CCC (3d) 455, par Watt JA, au para 63
    Luedecke, supra, au para 54
  3. SH, supra, au para 63
    R c Alexander, 2015 BCCA 484 (CanLII), 330 CCC (3d) 417, par Stromberg-Stein JA, au para 28 ("A defence of automatism amounts to a denial of the voluntariness component of the actus reus of the offence. A person who is unable to control whether to perform an act, or how to perform an act, cannot be said to have committed the act voluntarily. Conduct which is not voluntary cannot be criminal.")
  4. R c SH, 2014 ONCA 303 (CanLII), 310 CCC (3d) 455, par Watt JA, au para 65
    Pierre, supra, aux paras 173, 182
  5. SH, supra, au para 71

Caractère juridique de l'automatisme (trouble mental vs trouble non mental)

Voir également: Non pénalement responsable en raison de troubles mentaux

Lorsque la charge de preuve a été établie à la satisfaction du juge des faits, le juge doit se prononcer sur la qualification juridique de l'automatisme.[1] Autrement dit, le juge doit alors déterminer « si l'automatisme lié aux troubles mentaux ou aux troubles non mentaux doit être laissé au juge des faits ».[2]

Dans un procès devant jury, le juge doit décider si l'automatisme doit être soumis au jury.[3]

La loi reconnaît deux classes d'automatismes. Il existe un automatisme de trouble mental et un automatisme de trouble non mental.[4] Le premier nécessite un « trouble mental » et le second non.[5]

L'analyse doit partir du postulat que l'automatisme trouve son origine dans un trouble mental..[6]

Les tribunaux devraient adopter une « approche holistique » pour déterminer si la maladie équivaut à une maladie mentale.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

  1. R c SH, 2014 ONCA 303 (CanLII), 310 CCC (3d) 455, par Watt JA, au para 72
  2. R c Enns, 2016 ONSC 2229 (CanLII), par Fregeau J, au para 21 ("If the accused has laid a proper foundation for the defence of automatism and satisfied the evidentiary burden, the trial judge must then determine whether mental disorder or non-mental disorder automatism should be left with the trier of fact")
    R c Luedecke, 2008 ONCA 716 (CanLII), par Doherty JA
    Stone, supra, au p. 193
  3. SH, supra, au para 72
  4. SH, supra, au para 73
  5. SH, supra, au para 73
  6. SH, supra, au para 74