Cette page a été mise à jour ou révisée de manière substantielle pour la dernière fois July 2023. (Rev. # 12191)

Principes généraux

Voir également: Representation at Trial

Une cour supérieure et une cour provinciale chargée des affaires criminelles ont le pouvoir discrétionnaire de nommer un avocat « amicus curiae » qui assistera le tribunal dans les procédures. Ce pouvoir découle de leur autorité inhérente de « contrôler leurs processus afin de fonctionner comme des tribunaux » ainsi que de la compétence de « permettre qu'une procédure particulière soit jugée avec succès et justement ». R c Russel, 2011 ONCA 303 (CanLII), 270 CCC (3d) 256, par curiam
R c Thompson, 2017 ONCA 204 (CanLII), par curiam, aux paras 15 to 18
Ontario v Criminal Lawyers' Association of Ontario, 2013 SCC 43 (CanLII), [2013] 3 SCR 3, per Karakatsanis J, au para 44 ("While courts of inherent jurisdiction have no power to appoint the women and men who staff the courts and assist judges in discharging their work, there is ample authority for judges appointing amici curiae where this is necessary to permit a particular proceeding to be successfully and justly adjudicated.") </ref>

Un amicus peut jouer divers rôles déterminés par la Cour. Il n’y a pas de rôle fixe qu’ils doivent jouer.[1]

Droit à l’autoreprésentation

L'accusé a le droit de se représenter lui-même et ne peut être contraint de demander un avocat par le biais de l'aide juridique ou par le biais d'une demande Robotham.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> L'amicus n'est pas un avocat de l'accusé, mais plutôt un avocat du tribunal.[2]

Objectif

Un « amicus curiae » est un avocat nommé par le tribunal pour aider un accusé à se représenter lui-même. Il s'agit d'un rôle plus limité que celui de l'avocat de l'accusé et ne nécessite pas la confiance ou le consentement de l'accusé. L'amicus fournira une assistance telle que

  1. s'opposer aux erreurs juridiques perçues ;
  2. aider l'appelant à rédiger un exposé de la position de la défense;
  3. aider l'appelant à assigner à comparaître tout témoin de la défense ; et
  4. conseiller l'appelant sur toute question de droit.[3]

Le rôle joué par un Amicus, selon le cas, peut aller de relativement détaché à pleinement engagé au nom de l'accusé.[4]

Le sens d'un "amicus curiae" "implique l'intervention amicale d'un avocat pour rappeler à la Cour une question de droit qui a échappé à son attention et sur laquelle elle risque de se tromper."[5]

Faut-il nommer

Le tribunal doit déterminer s'il peut fournir des conseils adéquats à un accusé non représenté de manière à permettre un procès équitable et ordonné sans amicus.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

Le tribunal ne devrait pas « imposer un avocat à un accusé réticent ».Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

Le tribunal ne peut pas imposer « tous les pouvoirs et devoirs » des avocats de la défense, mais peut leur faire assumer des « fonctions semblables à celles de la défense ».Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>Cependant, cela devrait être fait dans "des cas particulièrement difficiles".Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

  1. , ibid., par Fish J (dissent), au para 117
    R c Cairenius, 2008 CanLII 28219 (ON SC), 232 CCC (3d) 13, par Durno J, aux paras 52 to 59
  2. Criminal Lawyers, supra, au para 118 ("An amicus’s sole “client” is the court, and an amicus’s purpose is to provide the court with a perspective it feels it is lacking ― all that an amicus does is in the public interest for the benefit of the court in the correct disposal of the case")
  3. R c Amos, 2012 ONCA 334 (CanLII), 292 OAC 298, par Watt JA
  4. Cairenius, supra, aux paras 55 to 56
    Imona-Russel, supra, au para 66
  5. R c Samra, 1998 CanLII 7174 (ON CA), 129 CCC (3d) 144, par Rosenberg JA citing R c Grice, 1957 CanLII 375 (ON SC), 119 CCC 18, par Ferguson J